NOM : Raksha ; consonances asiatiques, exotiques ; deux syllabes d'un ailleurs où les étoiles sont peut-être différentes. PRÉNOM(S) : Sherkan Lufen ; le tigre sous la carnation pâle ; les origines qui sautent à la bouche, à la gorge, dans un souffle. ÂGE : 28 ans ; vingt-huit révolutions de la terre, vingt-huit années dépassées, vingt-huit siècles, parfois. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 7 avril 1952 ; province du Lichuan en Chine. Une éternité, un autre lieu. Une pulsation, une mouvance. Trop loin, trop fort. Une ère lointaine, qui ne veut plus rien dire. SANG : Sang-mêlé ; les deux humanités qui se fondent l'une dans l'autre, la magie et l'ingénuité, le sang qui charrie la sorcellerie sous la peau si indifférente. MÉTIER : Garde du corps. La  force, brutale et ancestrale. La puissance exaltée, la froideur réfléchie. La stratégie mêlée à la poigne de fer. Un goût âcre de cendres. Les victoires disciplinées. Espion pour l'Ordre du Phénix. La dualité. Le danger. L'excitation des secrets. SEXUALITÉ ET STATUT : Célibataire, sans étiquette. La liberté, comme un nuage de fumée. Une cigarette qui se consume selon ses désirs - rares, besoins physiques peu féroces. ANCIENNE MAISON : Serdaigle. Les futés, les cerveaux. Les énigmes. Les échecs. Les nuits à travailler. Le savoir cher et recherché.CAMP : Ordre du Phénix. La foule. Les invisibles. Et pourtant. Remarqué. Gradé comme espion. Les mots qui se meurent. Les voiles qui se lacèrent. La discrétion d'un félin. Rang à part. Homme à part. BAGUETTE : 32 centimètres 18, bois de ronce épineuse, plume de gryffon.

1 ~ Que penses-tu de la situation du monde magie imaginée par la Ministre de la Magie, Millicent Bagnold ?2 ~ Que penses-tu de toute cette guerre ? Te concerne-t-elle directement ?

• Boit son café froid. Au moins huit tasses par jour. Insomniaque. Le sommeil traître, qui fuit. • Joue du piano, divinement. Du violon aussi. Beaucoup moins bien. • Fan de littérature classique et de musique, tout aussi classique. • Grand appréciateur d'antiquités. • Fume des cigarettes à la cerise, très âcres, à l'odeur forte. Il est souvent le seul à apprécier. • Porter divers tatouages et quelques cicatrices. • Très grand, mesure un mètre quatre-vingt quinze. • Aime porter des chapeaux, et des vêtements élégants, raffinés. Prend soin de lui. • Aime la nuit. Le soir. Les étoiles. La lune. Fascination pour l'astronomie. • Parle chinois, anglais, français. Connaît le latin et le grec ancien. • Nage comme une brique accrochée à un boulet. Ne sait pas non plus dessiner. Même votre petite soeur fait mieux. (les bonhommes en bâtons c'est cool aussi, les trucs trop travaillé, c'est trop mainstream.) • Boit de l'alcool, souvent. Seul.
• Extrêmement doué en métamorphoses et sortilèges. Excellentes notes, l'un des meilleurs de sa promo. Fierté de Serdaigle. • Animagus, forme de renard. • Prétend avoir du sang de sirène ou de vélane dans les veines, selon ses interlocuteurs. • A piqué des livres à Poudlard. Il les garde précieusement. Près de son oreiller, sur sa table de chevet. Dans son désordre flagrant. Comme une tempête sous son crâne. • Entretient une relation conflictuelle et passionnée avec la magie et es êtres doués de magie. Jalousie et envie, indifférence, liberté. Il est parfois subjugué par la puissance des sorts, de la magie. Il s'en sert, égoïstement, pour les autres, puis oublie pendant plusieurs semaines. • Fan de quidditch et de basketball.
• Fidèle et loyal. Joueur et malicieux. Il est très bon menteur, au point qu'on a du mal à discerner quelque chose de vrai chez lui. Il a très peu d'amis, de vrais proches. A coupé les ponts avec sa famille, pour leur éviter le danger. Ne s'attache pas facilement, a même tendance à balayer les émotions et les conventions "normales". • Courageux, d'un tempérament très réfléchi et astucieux. Un stratège hors pair, qui a un don avec les situations où il faut improviser. • Grand cynique, possède une ironie mordante et un humour acide, bien noir. • Grand curieux, n'hésite pas à poser un tas de questions, manipule les gens pour qu'on lui réponde. Reste taciturne et vague en ce qui le concerne.

« Promis. Je reviendrais à noël, m'man. J'ai juste pas mal de boulot. Je hausse les épaules, remets d'un geste négligent le chapeau sur mon crâne. Les yeux me transpercent. Menteur. Je détourne mes yeux noirs. Ils savent. Traître à ta famille. Mais je ne peux pas rester à leurs côtés. Je suis trop vieux. Je suis trop dangereux. Mes doigts frôlent la baguette dans ma poche de jean. Je secoue la tête. Liberté fragile. A quoi tout cela tient ? A une respiration. Une pulsation du coeur. Tu peux être tué à tout instant, Sherkan, avait dit Albus Dumbledore, l'air sévère. Je sais, et j'assume, avais-je répondu, crânement, décidé. Je ne regrettais pas. J'aurai juste voulu avoir l'air d'un homme, pas d'un gamin suicidaire. Je remonte la bretelle de mon sac. Je me sens mal à l'aise. Je voudrais disparaître. Je ferme les yeux. Je disparais.

« Non. Je fronce les sourcils et secoue la tête. Je passe ma main dans mes cheveux et me penche en arrière sur ma chaise. Equilibre précaire. Jeu avec la gravité. Je séduis l'attraction elle-même. L'homme en face de moi soupire et frappe de ses poings la table. J'attrape avec agilité mon café avant qu'il ne tombe et le porte à mes lèvres, comme un gamin insolent. Je répète, d'une voix basse mais déterminée. « Je refuse de jouer les gardes du corps pour un mec dans son genre. Argent agité. Refus implacable. Cet homme est lié à des affaires quelque peu sordides. Ma volonté n'est pas de protéger les êtres malfaisants. Pourquoi tu es devenu garde du corps, geint ma mère, une voix dans ma tête, résurgence féminine, souvenir amer. Parce que, maman, c'est une bonne couverture, que c'est faux, comme toute ma vie, maman, que je suis en réalité un espion pour l'Ordre du Phénix, et que je risque de me faire tuer tous les jours, maman. C'est un beau mensonge. J'y joue avec doigté. Finesse et stratégie. J'ai toujours su me battre, avec les mots comme les poings. J'ai préféré l'esprit au corps, bien longtemps ; à présent, rien n'a plus d'importance, hormis ma mission.
Mentir. Cracher mes vilenies. Approcher l'ennemi. Surprendre les secrets. Ecouter aux portes. Mentir. Rouler dans la farine. Blesser. Tuer, parfois. Mentir. Mentir. Mentir.

Je suis perdu. Mes doigts jouent seuls, ce soir. Je m'abime dans les notes. Je me jette de ce précipice où je voltige depuis trop longtemps. Je ferme les yeux. La vue ne sert à rien. Les sens se confondent, se mélangent. La musique monte, comme la fumée vaguement rosée de ma cigarette posée dans le cendrier, sur le piano. Je caresse les touches d'ivoire et d'ébène. Je suis absorbé, accidenté. Corps tordu, esprit démantelé. Le courage, il n'y a plus que cela dans mon âme immortelle. Ce besoin d'être utile, qui a dévoré le reste. Jolies ruines camouflées derrière le masque. L'abysse du devoir. Gardien de l'humanité. Je combat les monstres. Je ne suis qu'un renard, un animal miteux au poil ardent. Je ne suis qu'un homme, plein de failles, au masque fêlé. Cassures. Point de rupture. Mes doigts s'arrêtent, comme une marionnette vide. Je regarde avec un vide immense mes mains immobiles. Puis une silhouette se glisse près de moi. Féminine, superbe, flamboyante. Mortelle. Mangemorte.
La mascarade reprend. Toujours.
Je ne sais plus qui jouer.
Qui suis-je, vraiment ?

« Ne bougez pas, Sherkan. Ne faites pas l'enfant. Je m'immobilise, agacé. Je la laisse nettoyer ma blessure d'un geste du poignet. Baguette magique. Miracle fait bois. La douleur s'efface, est absorbée par mon corps ; la plaie n'est plus qu'un mauvais souvenir. Je soupire. Encore le reste du corps à faire. « Vous avez bien fait me dit-elle. Sa compassion me hérisse. J'ai déjà tué, j'ai envie de lui lancer, bravache, gamin, crâneur. Mais je me retiens. Je me mordille la lèvre, pour ravaler mes mots plus venimeux. Oui, je devais le faire, je me rassure. Les prunelles sur le corps plus loin, tremblant, blessé. Vivant. Je souris, d'un air sans joie. La vie, la mort ; la destruction passionnée, l'humanité si difficile, si facile, un sourire, un regard, une douleur. Tout cela se mélange en un orage grondant. Je refuse de m'interroger. J'ai fais ce que javais à faire. « Merc- « Ne me remercie pas. Je la coupe. Enfante, jeunesse éclatée. Sa joue sanglante. Sa peur visible. Sa reconnaissante comme des bris de verre fichés dans mon coeur. Je ne veux pas qu'elle me remercie. Cela mettrait trop de réalité sur ce moment. Je fuis. Depuis quand es-tu devenu lâche, Kan ? Depuis que les ombres me dissimulent. Depuis que je mens, que je dissimule, que je lacère les vérités. Depuis que je risque ma vie. Depuis que je suis courageux.

Tirons notre courage de notre désespoir même. Sénèque avait raison. Espérons que je désespère encore longtemps, alors.

   

Désolée encore une fois pour le retard de validation C'est parce que tu as été un mauvais garçon et que tu as piqué des livres à Poudlard, vilain va Comme Aileen j'aime beaucoup ta plume, je trouve que ton écriture "résonne" (je ne trouve pas de mot plus adapté, c'est la fatigue :mdl:)

Tout le staff a l'heureux honneur de te souhaiter la bienvenue sur Imperius Curse. - Même Dumbledore et Voldemort sont prêts à faire la fête à coup de baguettes, de flammes et de sang. N'est-ce pas magique, merveilleux ? Petit(e) veinard(e) ! - Tu peux désormais poser tes bagages, retirer tes chaussures, mettre tes pantoufles et ta chemise de nuit ; bref, mets-toi à ton aise, les membres de l'Ordre du Phénix t'accueillent sans chichis.
Si tu veux devenir un sorcier accompli, il suffit de passer par là - pour te faire plein d'alliés, d'ennemis et d'amis tout simplement. Crois-moi, ce sera mieux que d'être abandonné, seul au monde, tu vois le genre -, là aussi - beaucoup de sorciers célèbrent ont des journaux intimes ou des carnets de route relatant leurs aventures, sinon, comment peut-on écrire des biographies à leur sujet s'ils n'ont pas gardé leurs souvenirs comme Dumbledore ? -, là - sait-on jamais que tu sois de ceux qui hurlent à la pleine lune ou qui rêvent éveillés - et encore là si tu n'as pas de partenaire en tête - ce serait dommage que tu ne croises jamais personne sur ton chemin à moins que tu ne sois schizophrène -. Et parce qu'il n'y a pas de quartier sorcier sans un bon pub, n'hésite pas à rejoindre notre pub personnel qui se trouve juste là. Pour le reste, prends le temps de découvrir là où tu pourras mettre les pieds.
Si tu as des questions, n'hésite pas à harceler – gentiment évidemment – l'un des membres du staff. Nous sommes là pour ça ! Par contre, ça ne nous dérange pas d'être soudoyées avec des chocogrenouilles ou des dragées de Bertie Crochue. C'est tellement délicieux, vous comprenez !