NOM : J'ai de la chance de porter l'un des noms les plus craints du monde sorcier, Black. Un nom plein de force mais qui malheureusement fait aussi office d'entrave à mes actions. PRÉNOM(S) : Je me prénomme Calista, ce prénom vient du grec et signifie "La plus belle", mon père n'aurait put trouver mieux pour moi, de plus Calista vient de Callisto qui était le nom d'une chasseresse, suivante de la déesse Artémis et sans doute sa préférée. Un nom qui inspire une aura de force et d'assurance.  ÂGE : j'ai 22 ans aujourd'hui DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née dans le Manoir des Black en Février 1958, le 22 pour être exacte à l'aube du printempsSANG : Sang-Pur, je suis une Black, vous vous attendiez à autre chose ?  MÉTIER : Je suis Employée au Ministère de la Magie, rattachée à l'administration du Magenmagot sans doutes plus à cause de mon père qu'à cause de mes envies personnelles SEXUALITÉ ET STATUT : Hétérosexuelle, et célibataire pour le moment, bien que je ne me doute pas que cela ne durera pas éternellement ANCIENNE MAISON : Serpentard CAMP : Death Eater, Simple soldat sous les ordres de son père BAGUETTE : Ma Baguette est taillée dans du Frêne, ce bois produit une baguette entêtée, comme ses propriétaires. On dit d'elle qu'elle est fidèle et ne fonctionne que très faiblement avec des étrangers, son coeur est constitué de ventricule de dragon, puissant mais demande quelques temps afin de le contrôler pour éviter des accidents. Elle mesure 29 centimètres et demi, légerement courbée, le corps de la baguette est lisse mais le manche contient de nombreux symboles ainsi qu'un fin fil d'or qui s'enroule autour de lui.

1 ~ Que penses-tu de la situation du monde magie imaginée par la Ministre de la Magie, Millicent Bagnold ?2 ~ Que penses-tu de toute cette guerre ? Te concerne-t-elle directement ?

- Je suis la fille aînée de la branche principale de la famille des Black, autant dire que je ne peux faire aucun faux pas dans l'idéal de mon père. Je suis par conséquent pour le moment obligée de suivre sa voie dans le camp des Mangemorts et au ministère, cela ne veut pas dire que j'en ai vraiment envie.- L'amour pour moi ce n'est qu'une farce, une grande comédie, ce n'est qu'un rêve utopique auquel on s'accroche pour oublier à quel point nos vies sont minables et pathétiques. Je préfère m'intéresser à la rendre plus intéressante plutôt qu'à rechercher mon prince charmant.-J'ai vécu protégée de tout 11 ans de ma vie, dans une merveilleuse cage dorée, couverte de robes et de cadeaux en tous genre. Poudlard m'a libéré de cette prison dorée puisqu'enfin j'étais seule maître de mes actes et mon père n'était pas dans la pièce d'à côté pour savoir ce que j'y faisais. Le seul hic ? Quand on a goûté à la liberté, on ne revient jamais dans la cage de notre plein gré.-La personne la plus importe dans ma vie est mon petit frère. Jamais au monde quelqu'un ne pourrait prendre sa place. Bien sûr vous vous doutez que je ne suis pas le genre de sœur à lui faire des câlins pas vrai ? Mais il n'empêche que je l'aime d'un amour inégalable et que je serai prête à tout pour lui, quand bien même il soit aveuglé par notre père. Quoi qu'il fasse je ne pourrai lui en tenir rigueur. Beryl Black est la seule personne aujourd'hui à savoir ce que c'est que d'être aveuglément aimé par Calista Black.-Il semble que j'ai hérité d'une des faiblesses de mon père. Et cette faiblesse prend forme dans le contenu d'une bouteille. Whisky pur feu, vin de grands crus, je ne suis pas alcoolique, mais certains soirs, je laisse les breuvages épancher ma colère, ma peine, ou tout simplement, je les laisse m'emmener loin du manoir.
- Epouvantard C'est à ma troisième année à Poudlard que j'ai eu à faire face à mon premier épouvantard. Alors que mes camarades précédents avaient eu droit à des araignés, des serpents et toute ces choses. La créature, face à moi, a pris la forme de mon père qui pointait sa baguette sur moi, me déshéritant.
- PATRONUS IMPOSSIBLE Il y avait de cela quelques années, Calista pouvait incarner ses joies dans un magnifique Paon lumineux. Mais depuis que son père lui a fait rejoindre les rangs des mangemorts, ce Paon n'est plus qu'un souvenir qui tend de plus en plus à s'éffacer, remplaçé par la marque sur son avant-bras droit.

4 ans - Imaginez la vie d'une petite princesse, dans son château de marbre, disposant de tout ce qu'un enfant n'ait jamais osé rêver. J'étais cette petite fille, innocente, souriante, bercée dans une réalité qui était en fait qu'un simple rêve, une parodie de ce qui était réel. Mais à 4 ans, vous ne vous inquiétez pas de ces choses-là. J'avais passé ces quatre années, seule...avec mon père et ses diverses conquêtes plutôt. Et ce jour allait changer ma vie tout simplement. Le jour où ce petit garçon poussa son premier cri Ce jour où mon père me le présentait comme étant mon demi-frère. Mon coeur était déchiré en deux sentiments, le premier était la jalousie. Le fait de ne plus être la seule, le fait de devoir partager ce que j'avais avec ce petit inconnu que je devais désormais appeler petit frère. Mais ce sentiment fut vite remplacé par un amour inconditionnel, un amour qu'alors je n'avais pas compris, une chaleur qui m'avait envahie alors que l'on posait ce petit garçon dans mes bras. Je n'avais alors pas bougé, puis au bout de quelques secondes, j'avais passé une main dans ses cheveux, sans un mot. Juste ce geste, ce geste simple que mon père espérait tant. Le signe que je n'allais pas réagir comme la petite fille égoïste et capricieuse qu'il connaissait. Le signe que j'acceptai ce nouvel être dans ma vie. Et ce fut la meilleure chose qui me soit arrivée. Depuis ce jour Beryl devint mon meilleur allié, mon meilleur ami, que ce soit dans nos bêtises parfaitement organisées afin de mettre notre père hors de lui, bien que je sois celle qui appréciait le plus de voir notre père en colère, dans nos discussions sans fin et nos jeux interminables. Oui, Beryl Black connaissait une Calista que personne ne connaissait. Que personne ne connaîtrait sûrement jamais.
11 ans - Je me rappelle de ce jour où j'ai dû partir pour Poudlard, ma première année, mes onze ans. Nous n'avions jamais été séparés depuis sa naissance. Je me rappelle qu'il me serrait dans ses bras, je me rappelle qu'il pleurait légèrement, je l'avais alors repoussé. Il serait seul avec notre père, notre père qu'il admirait simplement. Je savais que le Beryl que je connaissais aujourd'hui ne serait plus le même après mon départ. Que quand je reviendrais pour les vacances il y aurait quelque chose de différent. L'influence que mon père pouvait avoir été forte, je la connaissais. Moi je fuyais le nid qu'il m'avait fabriqué, je fuyais ses ambitions pour quelques années. J'allais enfin découvrir le monde de moi-même, alors que Beryl resterait, sans moi pour l'aider à rester lui même. Je passais alors ma main sur sa joue, essuyant ses larmes. "Beryl, je t'interdis de pleurer, un Black ne pleure pas. Surtout pas en public. Je reviendrais petit frère, et n'oublie pas, quoi qu'il arrive, je t'aimerais toujours. Toi et moi, c'est pour la vie." Et j'entrais dans le train, prête à vivre mon rêve. Calista Black allait à Poudlard, loin de son père.

11 ans - Poudlard, le château se profilait à travers les vitres du train. J'étais assise en compagnie de quelques autres élèves. Nous avions fait connaissance à travers le voyage, tous des sang-pur. Malefoy, Avery, Goyle. Quand bien même je voulais découvrir de nouvelles choses, ce que mon père m'avait appris restait, et tant que des personnes de sang-pur seraient autour de moi, je devais agir comme une Black. Alors il était hors de question de me mêler aux sang-mêlés, et pire encore, aux sang de Bourbe. Nous étions dans le couloir, tous les élèves de première année regroupés. J'avais le regard plein d'étoiles alors que les portes s'ouvrirent. La cérémonie de répartition avait commencé. Plusieurs élèves avaient été appelés quand le nom Calista Black résonnât à travers la pièce. Je m'avançais alors vers le centre de la pièce, vers le choixpeau Magique, sous le regard de tous ses élèves, certains me dévisageant, tentant de garder en mémoire l'image de cette nouvelle Black, certains me regardaient avec haine, sans doutes ma famille avait eu des aventures avec les leurs. Mais rien n'importait, je mettais le choixpeau sur ma tête. "Hmm...Une Black, je suppose que tu désires Serpentard, comme toute ta famille avant toi ?" Je ne pris pas la peine de répondre, évidemment que je voulais Serpentard, quand bien même j'étais un semblant rebelle, je n'étais pas idiote. Les Black allaient tous à Serpentard, et pour moi, la maison de Salazar Serpentard était la seule digne de m'accueillir. "Si tu es sûre de toi...SERPENTARD" Un sourire furtif parcourut mes lèvres, alors que je me levais pour rejoindre ma nouvelle famille sous leurs applaudissements. Une Black à Serpentard. Je ne m'étais pas encore assise que j'étais déjà aux yeux de tous une nouvelle reine. Une nouvelle personne importante. Une personne qu'il valait mieux avoir en amie plutôt qu'en ennemie. Car personne, non personne ne souhaitait faire quoi que ce soit de mal à la fille chérie de Phinéas Black. Personne ne voulait apporter la colère des Black sur leur famille. Et c'est ainsi que ces années à Poudlard furent les plus heureuses de sa vie. Elle était libre de faire ce que bon lui semblait, sans risquer que son père l'apprenne car au fil du temps, les élèves en étaient venus à plus craindre la brillante sorcière que son père. En effet, Calista n'avait que des notes excellentes, elle était brillante dans tous les domaines de la magie. Et était redoutable en duels. De plus, son tempérament rusé lui donnait l'occasion de ne suivre aucune règle sans jamais se faire prendre. Ainsi nombre d'élèves qui avaient menacé de dévoiler à son père une aventure que la jeune fille avait eu c'étaient retrouvés à l'infirmerie. Car oui Calista avait des aventures, souvent, avec des jeunes hommes différents. Mais aucun ne fut à la hauteur des espérances de son père, et la plupart finissaient par fuir la queue entre les pattes ayant peur de provoquer la colère de Phinéas s'ils allaient trop loin avec sa fille. De toute façon, les relations qu'entretenaient Calista à Poudlard furent uniquement sentimentales. Rien de physique, mis à part quelques baisers perdus. Mais jamais plus loin. Bien sûr la plupart des gens le croyaient, les rumeurs disaient même qu'elle avait perdu sa chasteté à 14 ans. Elle n'avait jamais dit que c'était vrai, elle n'avait jamais démenti. Dans le fond, elle espérait que son père entende cette fausse rumeur mais cela ne fut pas le cas. A la fin de sa scolarité, Calista était une sorcière extrêmement douée, et la seule chose dont son coeur avait envie était de vivre sa vie comme elle l'entendait. Devenir professeur dans cette école qui l'avait vu grandir. Professeur de Sortilèges. Mais les rêves n'existent que dans le sommeil, elle l'apprit contre son gré.

Mon père, Phineas Black. Lorsqu'un nom comme celui-ci vous précède, vous avez une pression sur les épaules. Une pression que des enfants d'une famille lambda ne peuvent s'imaginer. Le moindre faux pas, la moindre chose qui déplairait à ce père aimant pouvait signer votre arrêt de mort. Non n'allez pas croire que je n'aime pas mon père. Comme toutes filles, j'aime mon père d'un amour immense. Ce que je n'arrive pas à supporter c'est son envie de grandeur, son avidité et ses envies de gloires. Oh je suis fière d'être une Black, d'avoir l'un des comptes les plus remplis à Gringotts. Mais je ne supporte pas le fait de devoir me plier sans cesses à ses exigences. Mon rêve était d'enseigner à Poudlard. Et ce rêve, il l'a détruit le lendemain de la fin de mes études. A mon retour au manoir, alors même que j'allais lui annoncer mes plans pour mon avenir, il était en grande conversation avec un de ses collègues du Ministère. "Oh, Calista ma belle, te voilà enfin, je te présente ton nouveau patron." Je restais immobile, fixant l'inconnu, le regard de mon père était clair, aucune discussion n'était possible. Je souriais donc à mon nouveau patron, comprenant que j'allais être assignée à un poste au ministère de la magie. Ce jour là, j'ai su que mon temps à Poudlard avait été qu'une utopie. Un simple laps de temps pendant lequel j'avais goutté à la liberté. Mais qu'à présent, mon père avait mon avenir tout tracé. J'étais donc devenue Employée au Ministère de la Magie, rattachée à l'administration du Magenmagot. Un poste haut placé pour une gamine de 18 ans. Faut croire que mon père avait utilisé toutes ses connaissances. Je n'avais aucune raison de me plaindre après tout. Mon père n'avait jamais eu pour but autre chose que mon bonheur, et je le savais bien, malheureusement il n'avait pas forcément trouvé les meilleurs moyens pour mon bonheur. Et si je ne pouvais le lui dire car je savais qu'il ne m'écouterait pas, je devais le lui montrer. Je devais lui faire comprendre que je n'étais pas qu'une marionnette qu'il pouvait mener à sa guise en haut de la société. Je ne serai pas la fille aîné sur laquelle il reporterait son rêve d'être un jour Ministre de la Magie. Je m'étais fait cette promesse. Et au fil du temps, j'avais fini par me rendre compte que je n'étais pas aussi différente de mon père que j'aurai pu le souhaiter. La pomme ne tombe jamais bien loin de l'arbre après tout. Travailler au ministère, côtoyer ces personnages puissants. Au fur et à mesure, bien que l'envie de vivre une vie intrépide soit toujours présente, tel un feu endormi mais jamais totalement éteint, je me perdais à rêver de grandeur. Devenir une femme importante, devenir une femme qu'on ne verrait pas comme "La fille de Phineas Black" ou la "Future femme de je ne sais quel sang-pur de bonne famille", que les gens me voient comme la reine que j'étais, que leurs lèvres murmurent le nom de Calista Black. Et pour ce faire, je devais tout de même m'émanciper des rêves de mon père. Et je n'avais pas prévu qu'un homme serait la clé vers ma première trahison.

Je n'avais pas eu d'aventure avec un homme depuis sa sortie de Poudlard. Non pas qu'il n'y avait pas d'intéressés, au contraire, mais ses hommes ne se pavanaient devant moi qu'afin d'être dans les bonnes grâces d'une Black. Ils étaient fades et sans aucune originalité. J'avais déjà cédé à mon père sur le travail et une partie de mon avenir. Je voulais quelque chose d'inattendu dans ma vie amoureuse, quelque chose de neuf, de dangereux. Car qu'est-ce qu'il y a de plus excitant que le danger ? J'avais cependant perdu espoir, je me berçais d'illusion, je me perdais à imaginer un homme pas comme les autres. Mais il n'était qu'une ombre dans des rêves honteux. Mon père ne me parlait pas d'hommes, j'en avais déduit qu'il ne comptait pas encore abandonner sa petite fille à un autre homme. Et cela me réjouissait, pouvoir encore avoir le choix là-dessus. La seule personne qui me posait des questions sur les hommes était mon oncle, Lucius, il était celui qui remplaçait parfois mon père. Celui pour qui je n'avais aucun secret. Je me sentais en sécurité avec lui, comme si je pouvais tout lui dire, y compris quand je ne pouvais plus supporter les attentes de mon père, je savais que Lucius serait toujours là pour me soutenir, comme si j'étais sa propre fille. Alors oui, nos conversations avec le propriétaire du Filet du Diable, comportais aussi des questions sur ma vie amoureuse. Il faisait d'ailleurs des paris sur le prochain employé du ministère qui me ferait des avances, toujours des sang-purs évidemment. Le pire était qu'il se trompait rarement. J'étais assise à mon bureau au ministère, pensant à tout ça quand je le vis. Il ne fit que passer, me lançant un regard accompagné d'un léger sourire. Je sentais mon coeur loupait un demi-battement. L'image de son visage gravée sur ma rétine. J'avais cru rêver jusqu'à ce qu'il repasse devant mon bureau, s'arrêtant cette fois."Bonsoir, désolé de vous déranger Mademoiselle Black.Je le regardais, avant de me reprendre et de lui adresser un sourire froid. "Ce n'est rien, je peux vous aider ?" Il se déplaçait près de mon bureau, une démarche virile, se mouvant sensuellement. Mon corps brûlait d'une envie irresistible. Comme si l'on m'avait injecté une dose de pure luxure. "Je vous cherchais à vrai dire, on m'a dit que vous pouviez m'aider pour une affaire....administrative." Je me levais doucement, rajustant ma robe, plaçant une mèche derrière mes cheveux, tentant d'ignorer et de maîtriser mon langage corporel. Je regardaiune nouvelle fois mon interlocuteur, alors que ce dernier me souriait, je me perdais dans ses yeux "Je suis désolée, j'étais sur le départ. Monsieur ?" Il s'emparra de ma main tremblante avant de la baiser, provoquant un frisson dans tout mon corps. "Arsène...Arsène Lockhart" Je retenais un soupire alors que je m'imprégnais de sa voix grave. Puis je me repris une nouvelle fois, le conduisant à ma porte avant de la fermer derrière lui, me retrouvant seule dans mon bureau, lachant un soupire alors que je fonçais sur mes papiers. Je sortais le registre des familles. Arsène Lockhart - Sang-mêlé J'eu envie de hurler intérieurement. J'étais déchirée entre son sang, moi qui m'étais promise de ne jamais toucher à un sang-mêlé. Et mon désir inavouable, mon désir profond. Qu'au fil des jours qui suivirent je pouvais de moins en moins éviter. Alors que sans le savoir pourquoi, ce jeune homme se retrouvait de plus en plus souvent sur mon chemin.