Sujet: a joke right ? (lysianne) Mar 26 Mai - 22:54
break your vow
Poudlard, année 1972. Eurydice était seule, au loin, mais Eleazar se détourna. Elle lui avait bien fait comprendre qu'elle avait besoin de distance et il entendait respecter sa volonté. Il se retourna donc vers ses deux camarades de classe qui argumentaient avec ferveur que les derniers résultats de l'équipe des Harpies. S'intéressant peu à cette équipe Eleazar n'écouta que d'une oreille distraite, observant les gens qui circulaient autour d'eux, jusqu'à ce qu'un divertissement plus intéressant se présente. L'innocente rousse, Lysianne Weasley se dirigeait vers la Grande Salle et était donc contrainte de passer devant le petit groupe. Eleazar sauta sur l'occasion. « De nouveau de sortie Weaslaide ? » Il ne l'avait pas revu depuis leur dernière confrontation. Comme souvent, et toujours lorsqu'ils étaient en public, Lysianne resta de marbre et ne répondit pas. Eleazar s'approcha vers elle et leva une main près de son visage, comme si il s'apprêtait à la toucher. Il la rapprocha puis se détourna subitement. « Jamais je ne toucherais. Les Wealsey sont pleins de maladies, c'est bien connu. »
C'était un misérable accident, quelque chose de si stupide qu'il se sentait honteux rien qu'à l'idée d'y repenser. Mr et Mrs Malefoy l'avait invité pour le dîner, auquel il s'était rendu sans Eurydice car celle-ci avait déjà des plans de son côté. Le repas s'était déroulé sans problème puis la famille s'était regroupée dans le petit salon. Mr Malefoy avait voulu allumer le feu de cheminée avec sa baguette et malheureusement, Eleazar avait placé son bras sur la trajectoire. Sa main s'était retrouvée brûlée, une brûlure légère mais qui nécessitait quelques soins pour ne pas laisser de cicatrices. Mrs Malefoy avait voulu l'accompagner à Sainte-Mangouste jusqu'à ce qu'il lui fasse remarquer qu'il était assez grand pour se débrouiller seul. Il se sentait suffisamment confus par l'incident pour ne pas en rajouter une couche. Sa main et son poignet le lançaient légèrement rien d'inquiétant et rien d’insurmontable. Il transplana sans problème.
Sainte-Mangouste était très différent ce ce qu'il connaissait d'habitude, peut être parce qu'il n'était jamais venu de nuit. Il était près de vingt-trois heures et le hall était quasiment vide en dehors de la sorcière d'accueil. Elle l'invita à s'asseoir dans la salle vide jusqu'à ce que quelqu'un vienne le prendre en charge au bout de quelques minutes. C'était une femme assez âgée mais qui n'était pas médicomage semblait-il. « Hum, il va vous falloir un bon sortilège et un traitement de potions mais rien d'urgent. Préférez-vous attendre dans une chambre ? » Eleazar hésita un instant, mais une chambre serait sans doute plus calme et intime que le hall froid; surtout que la sorcière d'accueil ne cessait de lui jeter des regards appuyés. Il accepta donc la demande en espérant ne pas passer la nuit entière à l'hôpital magique.
La sorcière le conduisit à travers les étages et les couloirs, jusqu'à une chambre. Elle ouvrit la porte. « Le médicomage viendra vous voir tous les deux dès qu'il aura un instant. Merci pour votre patience. » Eleazar n'était pas seul : il jeta un coup d'oeil dans la pièce et manqua de s'étouffer sur place. Lysianne Weasley était dans la pièce. La vieille peau n'allait quand même pas s'imaginer qu'ils allaient patienter ensemble dans la même pièce ? Il vit rouge. « C'est une blague ? Je préfère retourner dans le hall. » Il fit mine de se détourner mais l'autre sorcière lui bloqua le chemin visiblement mécontente. « Vous irez où on vous l'ordonne. Vous restez ici. Ne m'embêtez pas avec vos histoires vous avons des cas bien plus urgents à traiter. » Son ton était ferme et sans appel ce qui laissa Eleazar sans voix et sans espoir de fuite. Elle referma la porte, laissant l'enfer se dérouler. Eleazar alla s'asseoir sur le bord du lit le plus proche, tournant délibérément le dos à Lysianne. Il n'était pas d'humeur à la voir. Elle était son exutoire personnelle mais à cet instant précis rien ne l'animait à part la fatigue. « Tais-toi et peut être que tu sortiras vivante de cette pièce. » lui lança-t-il pour la dissuader de toute prise de parole, et donc de début de conversation houleuse qui le viderait de ses dernières énergies.
Lysianne Weasley
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Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Mer 27 Mai - 23:25
A joke right ? × ft. Eleazar&Lysianne
Tu étais là depuis le début de l’après –midi, installé sur ton lit le regard fixant le plafond sans un mot. Les cheveux de feu souillé par le sang qui avait coulé de ton crâne. Ils te connaissaient bien ici, et c’était toujours la même chose : obligé de passer la nuit en observation. Prenant une profonde inspiration, tu regrettas un instant d’être toi. Te demandant pourquoi tu devais subir éternellement ce genre de chose. Ta « condition » devenait pesante de temps à autre. Tu te surprenais à regarder les sorciers se balader de temps à autre, les enviant presque de pouvoir compter sur quelqu’un. Toi, tornade de feu, tu ne comptais que sur toi-même. Condamnée à la solitude et également à cette chambre d’hôpital. Encore une crise, encore un évanouissement, tu étais tombé de tout ton long. Encore. Coincés dans une spirale sans fin, ils t’avaient pourtant dit de te soigner, d’aller parler à une personne compétente. Mais tu ne faisais pas réellement d’effort pour changer la situation. Douce Lysianne, tu n’étais donc qu’une petite chose fragile qu’on ne pouvait toucher du regard. Une poupée en porcelaine, voilà ce que tu étais. Tu l’avais souvent entendu, ton physique pourtant t’aurait beaucoup servi si tu avais été apte à jouer de tes charmes. Rien n’à envier à tes sœurs, tu étais celle qui avait les formes les plus enivrantes. Peau de porcelaine parsemée de tache de rousseur, assez pour donner à ton visage ce côté si innocent que tout le monde semblait voir. La taille fine et les poumons généreux. Tu n'avais jamais été considéré comme un sac d'os, ni même comme une beauté fatal. Tu étais une femme enfant, du moins c'est ce qu'ils aimaient dire de toi. L'un des médicomages, un nouveau assez jeune, t'avait apporté un repas fait maison. Il avait rougi puis était parti assez vite lorsqu'une des infirmières était rentrée. Un charmeur ce docteur, avait-elle dit, il aime les challenges, mais il ne te connait pas c'est vrai, avait-elle rajouté dans un rire. Non, il ne te connaissait pas, après tout tu étais l'intouchable. T'embrasser relèverait du défi, après tout personne ne le ferait s’il ne pouvait pas te toucher d'abord. Ce n'était pas comme si tu les encourageais à te faire du charme. Une poupée dans une vitrine de verre, voilà ce que tu étais, belle et intouchable. Ta manie de mettre des robes ne rendait la comparaison que plus prononcer. Aujourd’hui c’était une robe fleurie, dévoilant tes jambes aussi fines que lisses. Tu avais perdu la notion du temps, tout ce que tu savais c’était que la nuit était tombée. Tu n’arrivais jamais à dormir ici, puis ton crâne faisait mal. Toujours concentré sur le plafond tu écoutais à moitié ce qui se passait autour de toi. « C'est une blague ? Je préfère retourner dans le hall. » Cette voix tu l’as connaissais bien, et tu n’avais jamais réellement apprécié son propriétaire. Pourtant, elle était belle cette voix. Une voix d’homme qui avait un timbre qui aurait très certainement pu te donner des frissons, si tu avais été quelqu’un d’autre. Si tu n’avais pas été une ingénue. « Tais-toi et peut être que tu sortiras vivante de cette pièce. » Tu n'avais même pas eu besoin d'ouvrir la bouche pour qu'il t'agresse, il était comme ça. Mauvais. Tu l'avais toujours su, c'était d'ailleurs dommage pour sa voix, elle aurait mérité un propriétaire avec moins de noirceur dans l'âme. En te redressant, tu lui fis face, du moins tu étais en face d'un dos, assise dans ton lit. Les pieds nus dansant dans les airs, le tissu de ta robe peut être trop haut. Mais là encore, tu n'étais pas une charmeuse et avait toujours ignorait les choses qui pouvait mettre mal à l'aise les gens. Tout le monde le savait du temps de Poudlard, tes gestes étaient tellement enfantins, tellement délicat, que venant d'une autre ils auraient été une incitation à la décadence. Mais venant de toi, c'était juste une erreur. Tu étais quelqu'un malgré ton nom, qui avait toujours su dégager une certaine noblesse dans ses actes, cette douceur qui faisait tant défaut aux sorcières de nos jours. « Et toi ferme là, peut être que tu sortiras de cet endroit avec ton bras. » C'était sorti très naturellement, avec le même ton qu'il avait employé. Malefoy, c'était très certainement l'une des rares personnes qui, en tête à tête, t'agaçait. Ton mal de crâne et lui, c'était peut-être la combinaison qui allait te rendre un instant aussi mauvaise qu'un Malefoy.
Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Jeu 28 Mai - 0:32
Si il avait eu choix entre attendre le médicomage dans cette chambre avec elle et l'attendre avec des Gobelins lui mordant les orteils, nul doute qu'il aurait choisit la deuxième option, nettement moins désagréable. Lysianne Weasley évoquait chez l'héritier Malefoy un sentiment déplaisant et tenace. Il la connaissait depuis l'adolescence et depuis tout de temps le même sentiment revenait inlassablement lorsqu'il la voyait, avec autant de force. On aurait pu penser qu'après tant de temps à la détester cette haine aurait pu s'atténuer. Loin des yeux loin du cœur, ce proverbe n'avait-il pas aussi vocation à s'appliquer en matière de haine ? Lysianne était l'exception. Eleazar l'avait tant malmenée, l'avait tant détestée, et avait tant porté sur elle toutes les choses qui n'allaient pas dans sa vie qu'elle était devenue l'incarnation vivante d'un ennui très fâcheux. Il aurait aimé pouvoir la rayer de sa vie, l'envoyer vivre à l'autre bout du monde pour ne plus jamais la revoir mais alors, il n'aurait eu plus personne pour se défouler. Il fallait reconnaître qu'à cet égard, Lysianne avait une certaine utilité.
Lui tournant le dos il espérait que le silence allait s'installer et que la personne qui viendrait le briser serait le médicomage en personne, les délivrant tous les deux de cette nouvelle souffrance. Malheureusement pour lui, la Weasley semblait d'aussi mauvaise humeur qu'il pouvait l'être. « Et toi ferme là, peut être que tu sortiras de cet endroit avec ton bras. » De mémoire d'homme, c'était la première fois qu'elle lui parlait d'un ton si dur et d'une voix si cassante. Certes à Poudlard lorsqu'il la provoquait alors qu'ils n'étaient que tous les deux elle pouvait se transformer en furie - un trait caractéristique des Weasley lui avait-on dit - mais jamais il ne l'avait senti si froide, presque mauvaise. Lysianne Weasley pouvait être énervée, hargneuse mais pas mauvaise. Il en fut assez surprit pour se retourner vers elle.
Elle était assise sur le bord de son propre lit, habillée d'une robe légère qui lui remontait sur les cuisses. Le regard de Eleazar fut attiré par cet endroit de manière presque hypnotique mais ses principes lui revinrent en tête - la pureté, la haine des Weasley - et il s'en détourna sans plus y prêter d'intérêt. Lysianne avait une légère trace rouge sur la joue, su sang, et ses cheveux semblaient un peu maculés également, quoique Eleazar ne s'intéressait pas assez à sa crinière rousse pour en être convaincu. Elle était blessée mais quelle importance ? Il ne s'était jamais soucié d'elle sinon quand il avait besoin de se défouler. C'était sa seule utilité et pour l'heure il n'avait même pas envie de la rendre utile. « T'as mangé du Gobelin à midi ? » Il en serait presque devenu drôle sans le vouloir mais son ton froid ne permettait pas la confusion, il n'était pas d'humeur à rire. Il cessa de lui porter attention et reporta son regard sur le mur face à lui, lui tournant le dos une nouvelle fois. « Ne me parles pas sur ce ton. N'oublie pas qui tu es et qui je suis. » La supériorité des Malefoy sur les Weasley était une telle évidence ! Il espérait qu'elle allait cesser de l'importuner. Il n'était pas question qu'il devienne son exutoire du jour : les rôles étaient définis depuis des années déjà. Il n'était en plus pas d'humeur à supporter les pensées noires de quelqu'un d'autre, les siennes suffisaient. Un peu étourdi par la situation et également par sa main qui commençait à la chauffer, Eleazar se laissa tomber en arrière, à moitié allongé sur le lit, fixant le plafond et priant pour le silence.
Lysianne Weasley
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Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Jeu 28 Mai - 11:03
A joke right ? × ft. Eleazar&Lysianne
Malefoy tant toute sa splendeur, pensant que sa parole était plus forte que la tienne. Peut-être qu'il avait besoin d'une leçon, d'un petit rappel à l'ordre. Après tout, il méritait bien pour une fois que ce soit toi qui lui marches dessus. Il cherchait éternellement les embrouilles c'était plus fort que lui, il t'avait pris en grippe. Parmi tous les Weasley qu'il y avait eu à Poudlard pendant sa présence, c'était toi qui étais devenu sa victime préférée. Mais vous n'étiez plus à Poudlard. Il fallait bien que tu lui montres que certaines choses avaient changé. « Weasley. Malefoy. C’est n’est que des noms. Des mots. Mais en tant que personne il semblerait que ta sœur ne vaut pas mieux que la mienne. Moi qui pensais que les Malefoy avaient des principes. » Portant ta main sur ton crâne, fronçant les sourcils, car celui-ci te faisait souffrir tu te permis de rajouter avec une voix plus douce, « Il semblerait qu’il n’y a que toi qui “fasses honneur à ton nom” » les cinq derniers mots sortaient comme une provocation de ta bouche. Tu savais, à vrai dire très certainement beaucoup de monde savait qu’Eurydice Malefoy avait péché avec son fiancé avant le mariage. Rien de bien tragique en soit, mais vu leurs noms cela c’était rependu comme un vil ragot. La fille Malefoy a une petite vertu, c’était ce qui était le plus souvent dit. Et donc, tu annonçais cela à son jumeau. Toi, la fille qu’il détestait, savais les vices de ta sœur chérie. Et surtout toi, tu étais plus vertueuse qu’elle. Pour une fois, tu pouvais dire, écrasé la vérité sur le visage d’Eleazar : Toi, Lysianne Weasley vaux mieux si ce n’est plus que la fille Malefoy. C’était violent, tout en restant doux. Une caresse sortie de ta bouche qui pouvait secouer et faire mal. Délicatement tu vins poser les pieds aux sols. Attrapant la potion que les médicomages t’avaient donnée pour faire passer la douleur au crâne, vidant le verre. Puis tu allas vers le lavabo, ouvrant le robinet, laissant couler l’eau pour finalement t’en passer sur le visage. Tu savais que tu sortais de ta petite bulle avec lui, tu t’exposés à ses représailles. Il avait toujours pris le dessus sur toi, ce n’était pas bien difficile, tu avais une tête de moins que lui. Ta mère avait souvent aimé dire que tu n’étais petite que parce que tu étais jolie et que les jolies filles devaient forcément être plus petite que les garçons, c’était leurs malédictions, mais aussi leurs bénédictions, elle rajoutait souvent, qu’aucun homme ne voulait être plus petit que sa fiancée. « Dommage pour toi qu’ils aient prit ta baguette pendant que tu remplissais les papiers pour être soigné. » C’était la politique, aucun patients n’avait le droit à sa baguette, c’était une sécurité que tout le monde comprenait, enfin la majorité tout du moins. Encore une caresse verbale qui devenait tel un poing dans la figure. Sur tous les sorciers que tu connaissais, Eleazar faisait partie de ceux dont la proximité ne te dérangeait presque plus. C’était seulement quand il te touchait qu’il te faisait paniquer, mais tu avais tellement pris l’habitude qu’il le fasse à Poudlard, que tu t’étais habitué malgré toi, à l’accepté dans ton périmètre de sécurité. Il lui était déjà arrivé de s’approchait tellement prêt d’elle qu’elle avait senti le souffle du garçon s’écraser sur son visage. Cela aurait été deux autres adolescents, cela aurait pu être quelques choses d’assez sensuelles. Mais c’était Eleazar et toi, rien dans vos actions n’avait pour but de séduire l’autre. Vous vous détestiez et c’était la raison pour laquelle tu l’avais tant provoqué en si peu de phrase. C’était ce que vous étiez, des ennemis éternellement obligés de se croiser. Quelques cicatrices qui avait entaché ta peau était même son œuvre, il avait toujours eu un profond intérêt à te mettre mal à l’aise jusqu’à l’évanouissement. Et pourtant, alors que ta vie à Poudlard était terminé que rien ne te forçait à voir ce sorcier, aussi détestable qu’imbu de sa personne, tu le croisais dans des situations parfaitement banale. Le destin est parfois un grand farceur.
Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Jeu 28 Mai - 23:06
Le plafond était froid, blanc, vide, calme, apaisant, ce qui contrastait parfaitement avec la tension de la pièce. Eleazar ferma les yeux, s'imaginant être ailleurs. Il y avait à peu près un million d'endroits où il aurait préféré être, et un milliard de personnes avec qui il aurait préféré partager cette pièce. « Weasley. Malefoy. C’est n’est que des noms. Des mots. Mais en tant que personne il semblerait que ta sœur ne vaut pas mieux que la mienne. Moi qui pensais que les Malefoy avaient des principes. » Il rouvrit les yeux brutalement à l'évocation de sa sœur. Il était assez connu que les Malefoy faisait grand cas de rester purs jusqu'à leur mariage. Pour une raison que Eleazar ignorait tout le monde semblait être au courant, même les gens qui n'avaient aucune raison de le savoir. Pour Eleazar ce choix était imposé car de toute sa vie jamais il n'avait eu l'occasion de penser autrement en raison de son éducation. Pour lui, rester vierge pour sa promise et bien-aimée était une évidence. Mais il devait reconnaître que plus les années passaient et plus refouler les pulsions de son corps devenait compliqué. Plusieurs fois il avait déjà faillit franchir la limite, mais une seule fois il se l'était permit. L'alcool avait aidé, et l'amitié qu'il portait à Lacey aussi, dans l'échange de ce baiser voilà déjà quelques temps. Jamais ils n'avaient récidivé mais parfois Eleazar y repensait avec une certaine nostalgie. Lacey n'était pas l'un de ses fantasmes mais le baiser qu'ils avaient échangés si, car c'était son seul souvenir de quelque chose de sensuel avec une femme. Le reste provenait de son imagination, qui était parfois un peu trop prolifique mais qu'attendre de plus pour un garçon de vingt-trois ans qui s'est réprimé toute sa vie ?
« Il semblerait qu’il n’y a que toi qui “fasses honneur à ton nom” » l La garce enchaîna, semblant se délecter de cette rumeur odieuse qui se propageait à la vitesse de la lumière. Certains prétendaient en effet que Eurydice avait déjà fauté avec son fiancé, lui offrant sa virginité. Eleazar ne supportait pas d'entendre parler de ce sujet. Il se leva brutalement. Lysianne lui tournait le dos, occupé à passer de l'eau sur son visage, penché en avant. Un instant le regard de l'héritier Malefoy s'égara. « Dommage pour toi qu’ils aient prit ta baguette pendant que tu remplissais les papiers pour être soigné. » Elle s'était retournée et Eleazar était certain de lire un air de satisfaction sur son visage, comme si elle pensait que le fait qu'il n'ait pas sa baguette l'empêchait d'avoir une quelconque supériorité sur elle. L'idiote ! Hors de lui, animé par une rage silencieuse il s'approcha d'elle et tendit le bras, attrapant l'une de ses mèches de cheveux roux entre ses doigts. « Le contact t'effraie toujours autant j'imagine ? » l A Poudlard il avait adoré la malmener à ce propos, faisant mine de la toucher, l'effleurant parfois. Tenir sa mèche de cheveux entre ses doigts étaient un moyen de lui signifier qu'elle n'avait pas intérêt à aller plus loin, qu'il ne se gênerait pas de lui provoquer un malaise si il fallait en posant carrément ses mains sur elle. « Alors imagine ce que tu ressentiras avec mes mains autour de ton cou. Essaie de visualiser, si ce n'est pas trop dur pour ta cervelle de rat. » Il lâcha ses cheveux et s'éloigna d'elle pour retourner à son lit, s'imaginant que la menace suffirait à la faire taire.
Lysianne Weasley
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Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Jeu 28 Mai - 23:39
A joke right ? × ft. Eleazar&Lysianne
Tu l’avais énervé, tu l’avais provoqué. Tu sifflais comme le serpentard et lui aussi se comportait comme un animal à sang froid. Eleazar ne te faisait pas peur, après tout n’étais-tu pas déjà dans un hôpital. Sa menace était du vent, tu le savais. Il n’en avait juste pas conscience, la colère parlait pour lui. Le Malefoy ne savait pas raisonner, il aimait faire peur, mais oublié parfois qu’il y avait des règles et que ce n’était pas lui qui les dictés. Ton cœur s’était tout de même emballé, tes joues étaient très certainement rosies par la menace. Rien que ses mots t’avait fait sentir ses mains sur sa gorge. Tu les connaissais que trop bien ses mains, elles qui t’avaient tant torturé. Tu avais moins de mal à l’accepté prêt de toi, après toutes ses années. Mais cela devait toujours aller plus loin pour te perturber. Ton corps s’était habitué à lui, à cette voix que tu trouvais pourtant si charmante. Tu viens t’asseoir à nouveau sur ton lit. Laissant tes pieds à nouveau danser dans le vide, tu viens prendre tes cheveux dans tes mains et les attacher avec un élastique que tu avais sur le poignet. Une provocation encore. Il voulait poser ses mains sur ton cou ? Tu le lui offrais. Qu’il ose. Mais tu étais sûr que ce n’était que du vent. Un Malefoy, n’irait pas risquer d’avoir des ennuis pour avoir agresser quelqu’un dans un hôpital. Même si ce quelqu’un était une Weasley. Tu entrepris de répondre à sa menace « Tu prends toujours autant de plaisir à toucher les filles Malefoy ? Tu as décidé de suivre l’exemple de nos sœurs alors.» Tu te retenais de sourire ça se voyait. La jumelle cela avait toujours été son point faible, tout le monde le savait. Des bruits de pas se virent entendre, tu espérais que ce soit la médicomage pour ton « compagnon » de chambre, mais non, personne n’entra dans la chambre. Le destin voulait très certainement que votre confrontation continue. Laissant tes mains jouer avec le tissu de ta robe, tu regardais le plafond, on aurait pu te prendre pour une enfant sur l’instant. « Tu parles beaucoup pour rien je trouve, je pensais que c’était mon rôle dans l’histoire. Mais bon, agresser une patiente dans un hopital Malefoy, je sais que tu aimes être cruel mais tu n’es pas idiot. » Rapidement tu portas ton regard sur lui, souriante « Ou alors tu es moins intelligent que je ne le pensais.Mais je me trompe rarement » A cet instant, on aurait pu te prendre pour une masochiste. Tu cherchais ses limites à lui, ton bourreau, juste parce que tu avais envie de lui faire goûter à son propre venin. Vous étiez plus à Poudlard, ce n’était plus des querelles d’enfants. Tu te mordis les lèvres, essayant de faire disparaître ton sourire de tes lèvres. Tu l’avais peut-être trop provoqué, mais en tout cas tu en étais ravi. Son cauchemar d’enfance avait perdu sa supériorité. Tu profiterais de la situation le plus longtemps possible, après tout tant qu’il réagissait cela signifiait que ça l’affectait. Laissant échapper un soupire satisfait, tu commenças à regarder la porte. Vous mettre tous les deux dans la même pièce, forcément que l’atmosphère allait rapidement devenir tendu. Allez Malefoy tu peux mieux faire, pensas-tu. Tu voulais une confrontation avec un serpent et non pas qu’il cherche à prendre refuge sur son lit, tel un enfant embêté par la situation.
Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Ven 29 Mai - 0:25
Lysianne était comme un insecte, un nuisible minuscule mais qui faisait beaucoup de bruit et impossible à écraser. Passer ses nerfs sur cet insecte aurait été appréciable. Quelque part Eleazar avait prit goût à cette haine qui le liait à elle car pour lui, elle n'avait rien de désagréable. Elle lui permettait de se défouler à loisir lorsque l'envie lui prenait et de l'éviter le reste du temps. Malheureusement pour lui il n'était pas d'humeur à se défouler ce soir mais à se reposer, et pour la première fois de son existence la présence de Lysianne lui était imposé contre son gré. Le bourreau se retrouvait victime du destin. « Tu prends toujours autant de plaisir à toucher les filles Malefoy ? Tu as décidé de suivre l’exemple de nos sœurs alors. » Qu'elle s'en prenne à lui était insignifiant, les remarques sur sa propre personne le touchait peu car il savait mettre tout en œuvre pour être l'héritier parfait. Il n'aimait pas qu'on lui rappelle ses erreurs mais la Weasley ne le connaissait pas assez pour les pointer du doigt. Alors elle utilisait son talon d'Achille, celui que tout le monde connaissait : sa sœur. L'amour qui le liait à Eurydice était fort, plus que tout ce qu'il connaissait et il ne supportait pas qu'on s'en prenne à elle devant lui. Comme une Weasley osait-elle fait ça ? Eurydice lui était supérieure en tous points, comme elle était supérieure à toutes les femmes qu'il connaissait.
Il voulait répliquer, lui clouer le bec mais elle enchaîna avant qu'il n'ai eu le temps de prononcer un mot. « Tu parles beaucoup pour rien je trouve, je pensais que c’était mon rôle dans l’histoire. Mais bon, agresser une patiente dans un hopital Malefoy, je sais que tu aimes être cruel mais tu n’es pas idiot. Ou alors tu es moins intelligent que je ne le pensais. Mais je me trompe rarement. » Évidemment qu'il n'était pas assez idiot pour l'adresser dans l'hôpital mais il pensait que la menace suffirait à la faire taire. L'idée de s'en prendre à qui que ce soit n'avait jamais emballé Eleazar avant mais maintenant il se surprenait à penser que la disparition de Lysianne pourrait être très agréable. « L'idiote de nous deux c'est toi. Tu me crois assez stupide pour t'agresser ici-même ? Allons.. J'ai des copains qui seraient ravis de s'en occuper pour moi dès que tu sortiras d'ici. » Il faisait allusion aux Mangemorts. Pour l'heure aucun crime ne leur avait été relié mais certaines rumeurs commençaient à se propager et peut être que certaines d'entre elles étaient parvenues aux oreilles de Lysianne. Peut être avait-elle entendu parler de ces parvenus de l'Ordre qui attribuaient aux Mangemorts tout un tas de crime sordides - dont la plupart étaient effectivement leur œuvre, Eleazar commençait à s'en apercevoir. Peu désireux d'avoir une réflexion à ce sujet pour l'heure il reporta son attention sur Lysianne. Elle s'était assise sur le bord de son propre lit, lui faisant face. « Et ne me fais pas rire à te cacher derrière ta soit disant pureté. L'avoir par choix est très différent de la conserver par obligation. Nous sommes très différents. » Il eu un petit air supérieur sur le visage, convaincu que toute son existence était bien meilleure que celle de la Weasley et que tout à son propos était forcément inférieur à lui. Sa pureté à elle valait moins que la sienne car elle ne la conservait pas pour les mêmes raisons.
Lysianne Weasley
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Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Ven 29 Mai - 2:31
A joke right ? × ft. Eleazar&Lysianne
« Mais qui de nous deux la conserve par obligation plutôt que par choix ? Et je me cache pas derrière Malefoy, c’est un fait. Ça fait partie de moi. » Après tout, tu n’allais pas lui parler de tes problèmes de santé, vous n’étiez pas assez proche l’un de l’autre. Mais on t’avait déjà expliqué que tu devais te forcé à accepter le contacte pour te soigner, tu le refusais tout simplement. C'était idiot d'un côté, de te dire que tu avais simplement à céder ton corps et tes lèvres à quelqu'un pour ne plus sentir cette gêne. L’idée te dérangeait, comme si ils étaient tous atteint d’une maladie qui viendrait te souiller la peau et ronger tes os. C’était ton choix, de ne pas vouloir guérir. Et bien que tu n’aies jamais pris le temps de regarder en détail les habitudes de ton interlocuteur, il l’avait déjà vu à Poudlard. Se forçant à détourner le regard et à faire celui qui n’était en rien intéressé par le plaisir de la chair. Ses yeux l’avaient toujours trahi bien qu’il l’ignorait. Mais cela n’était qu’une constatation, après quelques coups d’œil à son égard. Bien trop à ton gout, mais la solitude qui avait fait ton quotidien t’avait rendu observatrice. Tu avais déjà rêvé d’être une autre personne tout en appréciant être toi-même. On ne parlait pas de toi pour ta petite vertu, ni pour ton attitude provocatrice et tes tenus aguicheuse. Non, on parlait de toi pour une maladie que tu refusais de quitter, que tu refusais de soigner. Tu te surpris à le regarder en détail et à remarquer les changements depuis la dernière fois que tu l'avais vu. Il ressemblait encore à un jeune adolescent, c'était loin dans tes souvenirs. Le venin, il le crachait de la même manière, mais c'était tout. Vous aviez grandi et pourtant vous vous comportiez comme les adolescents que vous étiez. Il avait son charme, maintenant, c'était assez récent d'ailleurs que tu arrives à vraiment avoir un avis sur le physique d'une personne. Tu te l'étais interdit depuis fort longtemps, mais tu avais changé depuis Poudlard. Tu étais un peu plus affirmé, tu arrivais à tenir plus facilement tête. Tu avais gardé ta petite taille et pris les formes de femmes que tu avais espéré ne jamais recevoir. Tu te penchas pour attraper tes chaussures qui avaient glissé sous le lit, puis tu te mis à nouveau debout. Quelques choses qui étaient également vraies, quand on te connaissait bien c’était que tu appréciais l’ordre. Tu pouvais passer des heures à ranger une pièce tout simplement, car certains détails te dérangeaient. Rapidement, tu mis tes chaussures comme elles devaient être, à côté l’une de l’autre au pied du lit. Te remettant face à Eleazar, tu commenças à regarder ses yeux. La couleur était intéressante, bleue. Comme le ciel et l’eau, deux extrêmes opposés. « On est plus à Poudlard, il faudrait savoir être un homme et pas compter éternellement sur les autres. » Eleazar serra sa mâchoire, attirant ton attention sur son visage, sur ses lèvres, c'était triste de se dire que des traits aussi beaux étaient gâchés sur une personne aussi imbue de sa personne. C’était étrange comme la discussion dérivait, on aurait pu croire que tu lui donnais un conseil, sauf que tu lui rappelais encore une fois de plus qu’il ne faisait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Il savait s’attaquer aux plus faibles que lui, mais en combat équitable, c’était très certainement un lâche. Intérieurement tu soupiras, cela ne faisait même pas six minutes qu’il était là avec toi qu’il était déjà aux menaces. N’avait-il donc pas grandi ? C’était la question que tu te posais. Même si maintenant il avait tout d’un homme, visuellement parlant, avait-il réellement gardé son esprit de jeune adolescent ? « Tu devrais prendre exemple sur Artus. Il sait ce comporter comme un homme, lui. » Tu n’avais pas pu empêcher cette remarque. Artus, tu le connaissais depuis que tu étais une gamine, l’ami de ton grand frère. Il était comme Eleazar, l’un des rares sorciers à pouvoir vraiment s’approcher de toi. Le destin est un grand farceur non ? Réunir les deux sorciers qui pouvaient être les plus proches de toi physiquement sans te faire des frayeurs. L’un parce qu’il t’avait apprivoisé, l’autre parce qu’il avait joué avec toi et tenté de te briser mainte fois. Et même si Eleazar se tentait à approché de toi, et tu lui ferais face, tu te tendrais en face de lui, la tête haute. Des années à se défouler avec toi, n'avait-il pas compris à l'instant qu'elle avait beau être une Weasley, elle ne se laisserait pas faire ? Rapidement, tu t'approchas de lui, du monstre de ta jeunesse, de cette brute qui t'avait martyrisé. TU voulais définitivement lui faire comprendre que c'était différent maintenant, que tout avait changé et que tu avais changé. Brisant ta bulle de sécurité, tu t'approchas volontairement de lui, plus prêt que tu ne l'avais jamais fait assez pour pouvoir lui glisser au creux de l'oreille « Tu ne me fais plus peur Eleazar Malefoy, je ne suis plus une enfant. » dans un murmure presque indécent. Pour finalement t'éloigner de lui, tu restas debout et regarda un instant par la fenêtre qui séparer vos deux lits. La nuit était tombée et ils risquaient d'être là encore longtemps.
Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Mar 30 Juin - 21:53
De retour. Je reviens doucement donc je réponds à mes MP demain mais je voulais faire de ce RP ma petite priorité. :heartlove:
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Dès son enfance Eleazar avait été tenu informé des gens qu'il pouvait fréquenter et ceux qu'il devait absolument éviter. Les Weasley faisaient bien évidemment partis de cette deuxième catégorie, à cet égard encore plus puisqu'une certaine rivalité se faisait toujours un peu ressentir entre les familles. Sans jamais l'avoir exprimé à haute voix, Mr Malefoy avait toujours donné l'impression à son fils que le mépris qu'il portait à un autre Mr Weasley n'était pas déterminé que par une question d'opinions. Eux aussi avaient fait leurs classes ensemble à Poudlard et Eleazar ne doutait pas du fait qu'eux aussi avait dû entretenir une relation conflictuelle au sein du château. « Mais qui de nous deux la conserve par obligation plutôt que par choix ? Et je me cache pas derrière Malefoy, c’est un fait. Ça fait partie de moi. » Elle jouait la grande dame, une image qui collait si mal à une Weasley. Eleazar leva les yeux au ciel, refusant de poursuivre ce débat stérile où il était sûr d'avoir raison. Lysianne Weasley était l'enfant innocente et sage parce qu'elle était folle, tout le monde savait ça. A Poudlard beaucoup se moquait d'elle pour ça et certains, comme Eleazar, en avaient fait leur divertissement en tourmentant la rouquine.
En silence, le jeune Malefoy observait la Weasley, attendant sa prochaine attaque ou défense. Il était comme une bête sauvage guettant sa proie et l'erreur qui l'entrainerait vers sa mort. Elle se pencha, pour ramasser quelque chose sans doute, mais le regard de Eleazar fut attiré - malgré lui - vers la vue très intéressante que Lysianne lui offrait - malgré elle. La connaissant son geste ne devait absolument pas être calculé mais ce dernier lui offrait maintenant une vue plongeante sur son décolleté et la forme merveilleuse arrondie de ses seins. Elle se releva, il détourna les yeux. Il se sentait gêné mais pas autant qu'il aurait dû l'être.
« On est plus à Poudlard, il faudrait savoir être un homme et pas compter éternellement sur les autres. » Il ne pu s'empêcher de ricaner à sa remarque. « Quelle ironie venant de toi. Tu te comportes toujours comme une gamine de cinq ans effrayée par le monde. » Puis le sujet fâcheux revint sur le tapis et il grinça des dents sans cependant relever lorsqu'elle lança : [color=indianred« Tu devrais prendre exemple sur Artus. Il sait ce comporter comme un homme, lui. »[/color] C'était manifestement une allusion détournée à sa sœur mais elle ne le blessa par assez pour qu'il s'emporte et il préféra l'ignorer.
Puis la seconde d'après, l'air dans la chambre se fit nettement plus lourd. Lysianne se leva, et il s'imagina qu'elle avait un but précis - se dégourdir les jambes, prendre de l'eau - mais elle se rapprocha de lui. Proches comme il ne l'avait été que rarement, proches comme ils ne l'avaient jamais été de son initiative à elle. Eleazar s'était déjà permis de l'effleurer de la sorte mais seulement pour la déstabiliser et que l'initiative vienne d'elle le déstabilisa complètement. Sa gorge se serra, sa respiration s'arrêta. « Tu ne me fais plus peur Eleazar Malefoy, je ne suis plus une enfant. » Heureusement pour lui, son coeur, sa tension et son bon sens, elle s'éloigna une fois sa petite provocation achevée et alla se poster près de la fenêtre, lui laissant tout le loisir de se remettre de ses émotions dans son coin. Pendant plus d'une minute Eleazar garda le silence, occupé à remettre ses émotions en place. Il n'aimait pas ça. Lysianne Weasley venait de réussir à la destabiliser. il était temps qu'il reprenne l'avantage.
Un peu pantois lors du premier pas, mais ensuite beaucoup plus décida, Eleazar s'approcha d'elle à son tour, dans son dos. Il fit courir sa main le long du dos de Lysianne sans la toucher toutefois, frôlant simplement ses cheveux. Le manège dura quelques secondes avant qu'il se prenne finalement une mèche de cheveux roux entre ses doigts. « Tu es toujours une enfant Weasley. Et ne t'imagine pas que tu contrôles la situation. » Il tira légèrement ses cheveux, pour lui faire comprendre quelle emprise il avait sur elle. « N'oublie pas tes faiblesses car moi je ne les oublie pas. » Il lâcha finalement ses cheveux et frôla volontairement son dos par ce geste, lui touchant le dos. Puis il retourna s'asseoir sur son lit.
Lysianne Weasley
Neutre inter spem et metum
ϞChamp libre : Now he's moving close,
My heart in my throat.
I won't say a word,
But I think he knows...
That I've hardly slept,
Since the night he left.
His body always kept,
Mine inside of it.
Keep the nightmares out,
Give me mouth to mouth.
ϞSorcier depuis : 17/05/2015 ϞHiboux : 544
Sujet: Re: a joke right ? (lysianne) Mer 1 Juil - 12:55
A joke right ? × ft. Eleazar&Lysianne
« Quelle ironie venant de toi. Tu te comportes toujours comme une gamine de cinq ans effrayée par le monde. » Une enfant, la comparaison te déplaisait fortement. Depuis longtemps tu avais arrêté de voir le monde avec des yeux d’enfants, depuis quelque temps tu voyais ce que tu ratais. Tu savais que ta phobie te coupait de beaucoup de choses. Et depuis quelques semaines, tu ressentais d’autres choses, des choses qui justement étaient la source de tes soucis. Tu avais choisi de les ignorer, tu avais choisi de rester malade. De subir au lieu de dominer ton corps. Cela n’était-il pas une décision d’adulte ? N’était-il pas l’enfant de vous deux ? Capricieux et cruel. « Oh c’est vrai, le monde n’est pas effrayant Le monde est parfait, les gens sont gentil et personne ne veux du mal à personne. Mais c’est vrai je ne suis qu’une pauvre petite chose insignifiante dans ce vaste monde, qui a une discussion avec un gamin tout aussi insignifiant qu’elle et capricieux de surcroît. » Tu avais beaucoup plus de répondant que d’habitude. Tu étais simplement fatiguée, lassé d’être perçu comme une petite chose brisée, une petite chose inoffensive. Le travail, l’hôpital, les railleries, cela commençaient à devenir une routine qui ne faisait qu’épuiser ta patience. Écorchant le Weasley de ton nom, la gentillesse qu’il sous-entendait. Mais tu eus un petit sourire, tu l’avais déstabilisé. Tu connaissais Eleazar bien trop, du moins beaucoup plus que tu aimais le reconnaitre. TU avais toujours eu le sens de l’observation et les années de coexistence t’avais permis de reconnaitre ses rares moments où il perdait la main. Tu l’avais pendant quelques instants écrasé. Son silence avait parlé pour lui, la proximité l’avait perturbé. Et après il se permettait de critiquer ta phobie ? Pourtant, il venait de prouver qu’il était comme toi, sensible à la proximité. Mais il devait reprendre la main. Son orgueil parlait pour lui. Son « honneur » même. Tu le savais, tu le sentis s’approcher de toi, il n’avait pas besoin de te toucher pour que tu sentes le mouvement de sa main longer ton dos, frôler tes cheveux pour finalement saisir une mèche. Tu frissonnas, quand on venait dans ton dos cela te mettait le feu à tes joues porcelaines, la gêne de la proximité forcée, encore et toujours. « Tu es toujours une enfant Weasley. Et ne t'imagine pas que tu contrôles la situation. N'oublie pas tes faiblesses car moi je ne les oublie pas. » Aucun de vous deux ne voulaient avouer sa défaite, vous sembliez être coincé, il fallait monter d’un cran. Tu voulais réellement qu’il arrête de te voir comme une victime. Prenant une profonde inspiration tu laissas ton cœur se calmer. Il s’était assis sur son lit à nouveau. Très bien, tu allais repartir sur la proximité. Beaucoup ne savait pas un petit détail, Eleazar en faisait partie. Ce n’était pas parce que tu n’appréciais pas le contacte physique que toi, tu ne pouvais pas toucher les gens. TU ne le faisais pas, tu ne voulais pas qu’il réponde. Mais pour Eleazar tu ferais une exception, autant qu’il comprenne définitivement que tu n’allais plus le laisser te marcher dessus. Tu t’approchas à nouveau de son lit, pour finalement t'asseoir à califourchon sur lui. Il allait voir de quoi tu étais capable pour qu’il ferme définitivement sa bouche. Assez rapidement tu vins poser tes mains sur ses joues, redressant son visage pour qu’il soit à la hauteur du tient et l'un de tes pouce frôla ses lèvres. La tendresse de ton geste te surpris un peu.Ta respiration s’accéléra légèrement, tu prenais énormément sur toi mais si c’était pour que ce prétentieux comprenne, tu devais le faire. « Je n’oublie pas mes faiblesses. Je connais mes limites, toi tu les ignores. Je suis tout autant une enfant que toi Eleazar. Et la proximité te gène tout autant que moi. » Pendant quelques instants elle resta silencieuse, se contentant de regarder son ennemi droit dans les yeux. Voir l’incompréhension dans son regard, cette gène dont elle parlait. Finalement, tu te relevas et lui fit dos reprenant la direction de la fenêtre, toujours à porté de main. Mais tu t'en fichais. « Tu ne me juge que pour un nom et une couleur de cheveux, mais c'est vrai que c'est une attitude très mature. T'en tenir à des "qu'en-dira-t-on", sans jamais une seconde avoir cherché à te faire toi même une opinion »