NOM : Elle sourit, un sourire discret, un sourire matois. La malice brillait dans ses prunelles brunes. Et le port toujours altier, elle acquiesça. Selwyn, le nom roule sur les langues et danse sur les lèvres. Il impose un respect froid, une crainte sourde. On dit qu'ils ont du sang royal, on dit qu'ils traversent le temps toujours intactes, toujours purs. Et elle en est fière, elle est fière de ce venin qui coule dans ses veines, l'ombre de ce nom qui lui offre privilège et protection. Mais elle ne fanfaronne pas, jamais. Pourquoi affirmer ce qui est déjà gravé dans l'histoire. Non, elle écrase, elle toise, elle se moque par son irrévérencieuse indifférence. Elle est une Selwyn et elle sait ce qu'elle vaut. PRÉNOM(S) : Lacey. Il n'y a rien de plus trompeur que son prénom. Un doux poison, trop suave, trop enchanteur. Et il n'y a que sa grand-mère pour lui glisser ces mots, lèvres contre front, dans une étreinte affectueuse. Parce qu'elle n'est ni douce ni fragile. Lacey, elle est Jules. Elle est la guerrière façonnée par un père et un grand-père acharné. Elle est la duelliste, l'aventurière. Elle est la sauvageonne au cœur de pierre. ÂGE : Elle est la cadette de la branche principale des Selwyn. Elle a de la chance, elle en profite. Elle n'est pas l'héritière et ses parents s'en maudissent. Avec ses deux années de plus, c'est Aileen qui porte le poids de la couronne. Un poids que Lacey lui laisse non sans jubiler. Elle est trop jeune, trop libre pour se retrouver enchaînée si vite. Elle ne veut pas de fiancé, de mariages et d'enfants. Lacey a vingt-deux ans et elle ne veut que la liberté, les avantages sans les contraintes. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Les elfes de maison n'oublient pas. Ils se souviennent de ce jour chaotique qui annonçait la venue au monde de la seconde fille de la famille sorcière. Ils s'en souviennent parce que comment oublier ? Le bruit assourdissant du tonnerre éclatant, déchirant le ciel, précédé par les éclairs qui zébraient les cieux. Et la pluie, le déluge qui s'abattait sur le pays. Les moldus parlaient d'une tempête mais les elfes, eux, s'étaient empressés de faire de cet ouragan un présage. Par cette chaude journée d'été, un quatre juillet de mille-neuf-cent-cinquante-sept, au sein du domaine familial, à Wiltshire, les premiers cris de Lacey résonnèrent avec les grognements de la foudre et les hurlements du vent. SANG : Selwyn, c'est le prestige des vingt-huit sacrées. Une lignée pure et intacte, protégée de toutes souillures par une éducation stricte. C'est la certitude de n'avoir jamais trahi les idéaux de Salazar Serpentard. L'étroitesse d'esprit, le conservatisme radical ne laissent aucune place aux déviances. Lacey arbore l'assurance de ces sorciers que rien ne peut atteindre, dont on dit qu'ils sont nés pour briller, ces sorciers dont la destiné profite de ce statut de sang. Pur. Lacey a le sang pur. MÉTIER : Lacey est la fille presque parfaite de ses parents. Parfaite si on la compare à sa sœur. Mais s'il y a bien une chose qu'Aileen fait mieux qu'elle à leurs yeux, c'est le travail. Lacey a ce cœur sauvage qui l'empêche de se fixer. Indécise, elle vole de métier en métier et évite par tous les moyens de finir au ministère. Elle ne veut pas de ça. Elle veut alimenter l'orage, le feu qui brûle en elle. Alors elle choisit des métiers indignes de son rang. Apprentie dresseuse de dragons pendant quatre mois, chasseuse de relique pendant une demi année et même vendeuse occasionnelle dans la boutique célèbre de l'allée des embrumes. Et ses parents soupirent. Il y a bien un métier qu'elle est parvenue à garder, une sorte d'accord tacite avec ses géniteurs. Lacey avait toujours été une joueuse de quidditch émérite. Elle devait ce don à son grand-père, paraissait-il. Alors elle occupe le poste de poursuiveur au sein de l'équipe des Harpies de Holyhead. SEXUALITÉ ET STATUT : Célibataire et elle y tient. Elle est prête à tout pour repousser ses inéluctables fiançailles, quitte à jeter sa sœur en pâture au premier dérangé venu. Lacey n'a pas l'envie de s'enfermer dans une relation quelle qu'elle soit. Elle a connu des flirts, avec des garçons (toujours de bonne famille) mais jamais rien de sérieux. Lacey n'est pas femme à s'attacher. Elle s'estime bien trop jeune (malgré les dires) pour se retrouver enchaînée à un époux, pour subir la pression de fournir de la marmaille destinée à gonfler les rangs des sangs purs. Peut-être plus tard, un jour, quand elle sera prête. ANCIENNE MAISON : Au fond, elle a toujours su qu'elle finirait à Serpentard, c'était comme une certitude. Elle l'entendait dans les sifflements harmonieux qui résonnaient parfois entre les hautes herbes du domaine. Mais il y avait la pression des mots trop rassurants de sa famille qui lui répétait sans cesse que non, elle n'était pas Aileen ; que oui, Serpentard coulait de source et que Durmstrang offrait une porte de sortie. Et il en fut ainsi. Le choixpeau avait à peine effleuré sa chevelure pour décider qu'elle rejoindrait les disciples de Salazar, arborant fièrement les couleurs vert et argent de la maison. Lacey avait tout d'une Serpentard, de l'ambition à la roublardise. Elle s'y sentit comme chez elle. CAMP Lacey fait partie de cette jeunesse baignée dans la haine des nés moldu. Elle a été élevée dans les anciens préceptes, ceux qui suivent les idéaux de Salazar. On l'a étouffée sous les avertissements, peut-être plus que quiconque. Il ne fallait pas de seconde tare dans la famille. Lacey est donc dévouée à la cause mangemort. Cependant, elle n'est encore qu'une simple soldat mais ce n'est que le début. Elle a la fervente conviction que sa place se trouve au sein des mangemorts, qu'elle doit jouer un jeu dans la victoire des sang pur. Une conviction renforcée depuis qu'elle a enfin admis qu'elle partageait une aptitude avec son modèle, le grand Salazar. BAGUETTE : taillée dans du bois d'If, renfermant un ventricule de dragon, vingt-huit virgule soixante-quinze centimètres, raisonnablement souple
1 ~ Que penses-tu de la situation du monde magie imaginée par la Ministre de la Magie, Millicent Bagnold ?
Elle trouve cette situation absurde, insultante, dangereuse. L'idée d'une vieille idiote influencée par ces moins-que-rien de nés moldu. Il faudrait les exterminer avant que la situation ne s'aggrave, avant que les sang-de-bourbe ne se mettent vraiment en tête qu'ils ont une place dans le monde magique. L'idée même de voir le monde magique souillé par le rapprochement avec les moldus lui donne la nausée.
2 ~ Que penses-tu de toute cette guerre ? Te concerne-t-elle directement ?
Comment ne peut-elle ne pas se sentir concernée ? Quand la souveraineté du sang sorcier se voit bafouer de la sorte. Lacey pense sincèrement que cette guerre est un mal nécessaire. Un mal qui dénichera les traîtres, abattra les vendus, exterminera la bourbe qui entache le monde sorcier. Au-delà de la pression familiale, Lacey aurait tout de même rejoint cette guerre de son plein gré. Elle estime que quand son univers est menacé, il est de son devoir de se battre, de perpétuer la pensée de Salazar Serpentard, de se défendre de l'invasion moldu. Alors elle est une soldate dévouée, prête à tout pour défendre les siens, faire briller le nom de sa famille et pour entrer dans l'Histoire.
We've all got both light and dark inside us.
Lacey a été élevée presque à la manière d'une princesse. En effet, les Selwyn se revendiquant royaux et nobles, il était naturel pour eux que leur progéniture se barde des atours élégants, presque pompeux de ce statut. Ainsi, la sorcière fait honneur à sa famille en public, lors des nombreuses réceptions données par le cercle fermé des familles au sang pur. ♦ Feu et glace. Nuit et jour. A l'abri des regards de leurs aïeux, la jeune femme se dévoile. Aventurière, inconsciente, capricieuse et versatile. A Poudlard, elle était connue pour faire partie d'un cercle d'héritiers aux sang pur, ils étaient tous amis d'enfance et passaient leur journée et leur nuit à se défier en permanence, à organiser des paris dangereux, à persécuter chaque tête qui ne leur revenait pas. ♦ Si elle a pu faire parler d'elle à Poudlard pour son poste de poursuiveur dans l'équipe de sa maison, c'est au club de duel qu'elle s'est brillement illustrée. Ses grands-parents ont voulu faire d'elle une guerrière, on peut dire qu'elle a rendu justice à leur enseignement. ♦ Lacey est persuadée de devoir son don pour le vol sur balai à son grand-père. Il a été le premier à lui offrir un balai et elle sait, grâce aux histoires que lui racontait sa grand-mère, qu'il était très doué dans sa jeunesse. ♦ La sorcière est un vrai troll en botanique. Là où elle passe, les plantes trépassent. Sa médiocrité lui a d'ailleurs valu un "D" dans cette matière. Si elle remonte d'un échelon, avec un "P", le cours de soin aux créatures magiques ne la passionnait pas plus. Son record demeure pourtant le magnifique "T" que lui a accordé le professeur de divination. ♦ Lacey est très douée lorsqu'il s'agit de nier des éléments qui ne l'arrangent pas. Ainsi, elle a entretenu une relation d'amitié très forte avec un né moldu et ce durant sept ans en évitant soigneusement d'aborder le sujet et sans jamais s'afficher en public. ♦ La cadette des Selwyn entretient une relation extrêmement conflictuelle avec sa grande-sœur, entre amour et haine. La plus jeune ne parvient pas à cacher son amertume et tous les ressentiments qu'elle éprouve à l'encontre de son aînée. Pour elle, elle a tout simplement été abandonnée. ♦ Lacey a toujours préféré l'allée des embrumes à l'agitation du chemin de travers. La ruelle et ses magasins ont toujours exercé sur elle une attraction étrange. D'ailleurs, elle a fini par y louer un appartement juste au-dessus de l'une des boutiques. ♦ Lacey est une manipulatrice hors pair. Elle joue la comédie à merveille et elle sait exactement comment préserver les apparences. La sorcière est prête à tout pour ne pas se voir liée à un sorcier contre son plein gré. Ainsi, elle laisse croire qu'elle est encore en couple avec Connor Yaxley, son meilleur ami et ex-petit ami du temps de Poudlard. Un sang pur respecté. Etant tous deux joueurs de quidditch professionnels, leur relation défraye régulièrement les chroniques des journaux sorciers. ♦ Héritière du don de fourchelangue, vestige d'une alliance ancienne et éloignée entre famille au sang pur, elle se sent pourvue d'une mission : faire régner les idéaux de Salazar Serpentard. ♦ La Selwyn peut se montrer très possessive envers ses proches. Il vous sera donc mal avisé de vous en prendre à eux ou d'entrer dans sa ligne de mire.
Lacey J. Selwyn
Mangemort corruptus in extremis
ϞSorcier depuis : 08/05/2015 ϞHiboux : 140
Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Ven 8 Mai - 22:03
I gave you everything and it's a beautiful crime
Aileen → Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Lacey, dix ans. Manoir des Selwyn
Cela fait quelques jours qu'Aileen est rentrée de Poudlard. Quelques jours qu'une tension palpable flotte dans le manoir. Lacey peut la sentir. D'ailleurs, son grand-père a décidé de la garder quelques temps chez eux, à Peakshire. Lacey n'était pas bête. Elle sait que c'est encore Aileen. Parce qu'elle est une Gryffondor et qu'elle fait des choses interdites. Elle ne comprend pas et ça la met en colère contre elle. Pourquoi vouloir énerver leurs parents et leurs grands-parents ? Lacey lui en veut mais la curiosité est plus forte. Alors elle prend son courage à deux mains, brave les interdits et entre dans la chambre de son aînée. Elle s'approche de la grande malle à la recherche de livres, des notes, de choses apprises à Poudlard. Sa main se referme sur quelque chose de lisse. Trop lisse pour être un bouquin de chez Fleury et Bott. Elle le tire à elle et fronce les sourcils. Elle lit le titre et déchante. Une revue de moldu. Elle serre les dents, monte sur la pointe des pieds et attrape tout ce qui ne doit pas exister dans le manoir. Si père l'apprend, Aileen aura encore des ennuis. Livres et magasine moldus sous le bras, elle fonce discrètement vers la forêt qui borde le domaine. Aileen la voit. Lacey accélère. Mais elle se fait vite rattraper. Il n'y a pas de débat, une véritable discussion de sourds. Surtout à cause de la cadette qui refuse d'écouter, qui persiste à répéter encore et encore « Grand-père a dit que c'était mal. » Et Grand-père a toujours raison. Lacey s'énerve, ne comprend pas, elle se ferme encore un peu plus à sa sœur. Pourquoi ne comprend-elle pas ? Elle ne veut que son bien. Elle ne veut que l'aider pour que leur père arrête de la punir. Mais Aileen campe sur ses positions et Lacey fulmine. Ses yeux glissent sur la silhouette serpentine du reptile qui se terre entre les hautes herbes. « Arrête-la. » Elle pense hurler, elle pense cracher sa rage mais il n'en est rien et elle ne se rend pas compte. Et elle pourrait se sentir ridicule de lui parler, de lui donner un ordre mais il obéit et Aileen tombe. Aileen tombe et le serpent bondit sans que l'enfant ne trouve cela étrange. Elle ne se demande pas pourquoi. Sûrement le hasard, sûrement ses cris qui ont affolé la créature mais pas les sifflements qui ont dansé sur sa langue. Aileen comprend peut-être. Lacey ne le saura jamais, elle attrape les bouquins et s'enfonce plus dans le domaine, toujours plus loin pour faire brûler ces ignominies qui empoisonnent l'esprit de sa grande sœur.
Lacey, douze ans. Première année. Manoir des Selwyn
Elle se force à manger lentement. Elle n'a pas faim, une boule d'angoisse, de honte et de colère lui encombre la gorge. Elle garde le regard baissé sur son plat. Et elle fait tous les efforts possibles pour ne pas jouer avec la nourriture. Grand-mère déteste quand elle fait la difficile. Elle se sent mal, si mal. Elle donnerait tout pour quitter la table et se réfugier loin du regard lourd de ses grands parents. Elle sent presque les larmes lui monter aux yeux. Presque. Parce que grand-père déteste les gens qui pleurent, que grand-mère lui a appris qu'une Selwyn restait de marbre, toujours. Alors elle se concentre sur la colère, sur la rage qu'elle ressent à l'encontre de Aileen. Cette traîtresse. Cette honte. Cette tare. A l'instant, elle la hait. Elle hait son sourire en coin parce qu'elle croit naïvement, stupidement qu'elle a remporté la victoire, qu'elle a réussi à clouer le bec de ses géniteurs. Mais plus encore, elle la hait de l'avoir vendue, de l'avoir utilisée pour prouver un fait horriblement faux. Lacey n'est pas comme elle. Lacey ne supporte pas les sang-de-bourbe. Elle relève la tête, darde un regard froid sur la silhouette de sa sœur. Elle la déteste, elle la hait pour avoir utilisé Cinead. Lacey comprend finalement qu'elles ne seront jamais des sœurs, qu'Aileen est indigne de confiance. Lacey comprend et jure de s'en souvenir alors qu'une tasse se brise au coin de la table et que dans un souffle, avec une conviction furieuse, elle affirme que non. Non, elle ne fréquente aucun sang-de-bourbe.
Lacey, seize ans. Sixième année. Manoir des Selwyn
Elle savoure l'instant. Elle laisse traîner ses doigts sur les meubles de la chambre. Elle fanfaronne, jubile devant sa sœur qui ne se doute de rien. Mais Lacey chantonne et s'arrête finalement, s'appuyant, dos à la porte. Elle sait bien sûr pour ce moins que rien de sang de bourbe...cet idiot de gryffondor. Logan. Mais bientôt, il n'y aura plus de Logan. Bientôt, elle rentrerait dans les rangs. Et Lacey avait grandement influencé ce choix. Un sang pur, un futur fiancé droit et fidèle aux idéaux du sang. Un sorcier qui saura la dompter comme il le faut. Elle a choisi le pire parce qu'il serait le meilleur pour elle. Et elle ne se sent pas désolée ni coupable. « Il s'appelle Pallas et il deviendra ton futur mari », affirme-t-elle sans attendre de réponse, sans affronter les contestations. Elle n'entend plus Aileen. Elle ne voit plus que la vengeance et l'assurance de préserver la famille. Parce qu'au fond, Aileen reste sa sœur et elle ne veut que le meilleur pour elle.
Cinead → if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane.
Lacey, onze ans. Première année. Poudlard Express
Ils ont onze ans, ils sont morts de peur. Il parle trop, elle ne dit rien. Un wagon partagé. Son agitation la rassure, son silence le calme. Entre eux git un tas de chocogrenouille, de dragées surprise de bertie crochue. Il les a achetés pour lui changer les idées. Elle les a dévorés et il s'est senti mieux. Ils ne sont que deux enfants effrayés et naïfs. Ils ne se posent pas encore les questions qui fâchent. Il n'en a pas encore connaissance, elle se force à les oublier. A deux, ils sont plus forts. A deux, la répartition est moins effrayante. Le train ralentit et le château se dessine. Leurs yeux s'écarquillent, les mains se frôlent. Puis, il y a l'attente qui les ronge. Pour elle, écrasée par les attentes, plus que pour lui. Il va à Poufsouffle et elle soupire. Elle se dit que, au moins, ce n'est pas gryffondor. Le choixpeau la frôle à peine et il décrète Serpentard. Elle retrouve le sourire et la force de rejoindre les siens. Son regard trouve celui de James et elle va le rejoindre. Mais Cinead ne manque pas le petit sourire qu'elle lui adresse avant de s'asseoir.
Lacey, quartoze ans. Troisième année, terrain de quidditch
« Quoi ? », demande-t-elle fière de sa blague. Elle passe nonchalamment une main sur son front pour essuyer la boue qui s'y est déposée. Cinead la fixe durement. Elle pense amèrement que James aurait ri, lui. « Elle est tombée toute seule de son balai. Comme une grande, elle n'avait pas besoin de moi, tu peux me croire » De sa voix suinte l'agacement, elle commence à en avoir marre. Il devrait être heureux qu'elle lui ait épargné de passer une soirée entière avec cette espère de pimbêche sans cervelle. Non, lui, il préfère lui faire la morale. Elle sert les dents, lève les yeux au ciel. « Oh arrête ! Si elle est aussi fragile, elle n'a pas sa place dans l'équipe. On se demande pourquoi les Poufsouffle sont les derniers du classement », crache-t-elle sans la moindre compassion. Elle pense que James aurait compris, lui. Dans ces moments, les différences qui les séparent lui sautant aux yeux et elle se demande si leur relation en vaut la peine. Mais son regard s'adoucit et il l'enlace amicalement, un sourire prend place sur ses lèvres et il se détend. « Félicitations », lui murmure-t-il. Les doutes s'envolent et elle se dit qu'il en vaut la peine.
Lacey, quinze ans. Cinquième année. Terrain de Quidditch
« Par Merlin ! Mais ils sont malades ? Ils auraient pu la tuer ! », hurle-t-il sur le duo de batteurs, hilares devant leurs méfaits. Et elle rit avec eux, à s'en faire mal au ventre. Elle rit tellement que la douleur de son nez en sang ne l'effleure pas une seconde. Et aucun des trois joueurs n'entend les cris du né moldu. Et elle ne voit pas l'inquiétude qui pèse sur ses épaules. Parfois, quand il pense à elle, il se dit qu'il fait une bêtise, qu'elle est une cause perdue, hors d'atteinte depuis toujours. Il la voit se relever en titubant et ses poings se crispent. A l'instant, il aimerait descendre sur le terrain, foncer droit sur elle et la secouer. Il aimerait lui hurler de faire attention, s'assurer que la chute et le coup ne sont pas graves. Il aimerait être là, juste là, présent à ses côtés. Mais il reste dans les gradins à faire semblant de ne pas voir les mines étonnés de ses camarades de maison. Pourquoi s'inquiéter de l'état d'une peste, après tout ? Il reprend place, les poings toujours serrés sur ses genoux sans quitter la silhouette menue des yeux. Il l'entend rire et il se demande si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Il ne sait jamais sur quel pied danser. Il se demande en permanence si la Lacey qu'il connait est la même que celles que ces gosses pourris gâtés connaissent. Au fond, il sait qu'elle est la même avec eux qu'avec lui. Parfois, il pense qu'il pourrait être plus. La seule différence, la seule barrière, c'est son sang. Lui, ne sera jamais comme eux. Alors il se tait, se résonne et se résigne.
Lacey, treize ans. Troisième année. Pré-au-lard
Il ne sent plus ses doigts, ni son nez. Il est frigorifié mais il s'obstine à attendre dans le froid. Il pourrait savourer un chocolat chaud au trois balais avec ses camarades de maison mais il persiste à poireauter à l'abri des regards dans une ruelle de pré-au-lard. Il ressert son écharpe, réajuste son bonnet aux couleurs de la maison du blaireau quand dans la tempête blanche, elle surgit, aérienne, royale. Quand elle s'approche plus, il retrouve son côté fougueux dans le grand sourire qu'elle lui offre. Il en oublie les minutes à attendre. Elle a les joues rosies par le froid et les yeux plein de malice. Inconsciemment, elle lui réchauffe le cœur. C'est son premier noël depuis la mort de son père, le premier qu'il ne passe pas auprès de sa famille. Il se sent lâche mais il ne supporte plus les temps de fête depuis qu'il a disparu. Elle ne sait pas ce que sa présence représente pour lui. Elle, qui aurait pu rejoindre sa famille comme chaque année et qui le fera sans doute plus tard. En attendant, elle tient sa promesse. Ils passent Noël ensemble et même si c'est en secret, l'important reste qu'elle soit là. « Joyeux Noël » Sa voix le sort de ses pensées et il l'observe alors qu'elle lui tend un paquet soigneusement emballé. Un peu gauche, il l'accepte, retire ses gants pour l'ouvrir plus facilement. Il se sent un peu fébrile, plus qu'étonné, heureux de voir de découvrir le lecteur de cassette sous les papiers bariolés. Un objet moldu, tout ce qu'elle exècre. Un dégoût qu'elle a dépassé pour lui. La plus belle preuve d'amitié qu'elle pouvait lui faire. Il ne trouve pas les mots. Il la fixe longuement, s'attarde sur chaque détail de son visage de poupée, silencieux, comme pour graver l'instant au fer rouge dans sa mémoire. « Il ne te plait pas ? » Et il l'enlace, peut-être un peu trop fort en guise de réponse.
Lacey, seize ans. Sixième année. Chambre sur demande
« Non », elle perd son sang froid, ses mains se mettent à trembler plus fort. « Non, ça n'ira pas » Cette fois, elle hurle et c'est bien la première fois depuis sept ans qu'il voit la carapace se briser, qu'il voit droit vers ses pensées. Elle perd le contrôle, elle le sait et elle ne peut rien faire contre ça. Elle perd le contrôle devant quelqu'un et quand bien même il s'agisse de lui, elle ne peut pas se le permettre. Mais elle panique, elle est tétanisée, elle manque d'air et tout lui parait insurmontable. Les mots tournent en boucle. Ils l'ont tuée. Ils l'ont tuée. Seize ans, déjà meurtriers, trop jeunes pour finir à Azkaban. Elle suffoque, glisse le long du mur et se prend la tête entre les mains. Lui, il se sent impuissant, inutile. Il essaye de trouver les mots pour l'apaiser, il s'abaisse à son niveau, tente naïvement de poser une main sur son épaule mais elle le repousse. « C'est fini, tout est fini. » Et dans ses yeux, il lit tout le désespoir, toute la peur. Son discours est décousu, il ne comprend rien. Au fond, il sait. Il sait ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils croient avoir fait. Et une part de lui voudrait la haïr pour ça. La haïr de choisir la mauvaise décision à chaque fois qu'elle en a l'occasion, la haïr de sombrer toujours un peu plus dans les ténèbres, la haïr de concéder, d'obéir, de se laisser influencer par le moindre mot de sa famille. Il voudrait la haïr comme il hait déjà son cercle d'amis, ces enfants au sang pur et aux idéaux putrides. Pas un pour rattraper l'autre, malsains, toujours plus malsains à s'entraîner dans les bas fonds, à piétiner la moindre part de bonté en eux, à se détruire. Il est cynique et naïf à la fois. Il se dit qu'elle retiendra la leçon, qu'elle éprouvera des remords. Il ignore que ce n'était que le début d'une longue, très longue liste de méfaits commencée à la naissance.
Lacey, seize ans. Sixième année. Grande Salle
Elle l'évite depuis ce jour. La carapace est à nouveau en place. Et il ne voit plus le poids sur ses épaules. Il se demande si elle se l'est déjà pardonnée ou si elle fait seulement très bien semblant. Il lui parait que son sourire est plus faux, plus moqueur, plus acide. Elle est toujours aussi proche de ces héritiers, c'est peut-être même pire. Les regards sont plus complices, les chuchotements plus nombreux. Il l'a vue au plus bas, il a l'impression de la voir au plus haut. Il attrape distraitement la gazette, incapable de détacher son regard de la table des Serpentard, de ce groupe d'héritiers malfamés. L'accroche d'un article parvient pourtant à le happer. Il lit. Il relit et tombe des nus. Agression d'une élève de la célèbre école de Magie. La jeune femme, première sorcière d'une ligné de moldu a été retrouvée, gravement blessée dans un quartier de Londres. Elle n'aurait aucun souvenir de ses agresseurs. Transférée à l'hôpital pour sorciers, les séquelles de l'attaque semblent être lourdes. Sa disparation n'avait été signalée qu'il y a peu. Il comprend. Il avait deviné mais la vérité le frappe de plein fouet. Ses mains tremblent. Lacey a participé à cette attaque. Lacey est responsable. Il la voit partir, il se lève en trombe, la rattrape à temps de le couloir. La dispute éclate, des mots durs sont échangés. C'est la fin de l'amitié secrète entre le né moldu et la sang pur.
James → It's all fun and games 'til somebody loses their mind.
Lacey, quinze ans. cinquième année. Demeure des Burke
Ils sont dissimulés à la vue des autres. Affalés sur l'un des divans du salon secondaire, les doigts entrelacés au-dessus de leurs visages, tête contre tête, fixant le plafond. Ils pouffent avant de se reprendre. Pas trop fort, pas ici. Il n'y a qu'une baie vitrée pour garantir leur sécurité, pour les protéger du monde adulte qui vibre à quelques pas d'eux. Alors ils murmurent, se chuchotent des messes basses depuis des heures. « Elle est horrible. » La plainte claque dans l'air, emplie de dégoût, de désespoir et d'amertume. Et à cette attaque dirigée à l'encontre d'une inconnue, une autre voix s'élève. Un rire cristallin, moqueur qui emplit l'espace. Les prunelles brunes s'enflamment de malice alors qu'elle toise la "chose" avec dédain. Une moue de dégoût glisse sur son visage poupin. Oui, elle est horrible. Comment peut-elle être l'une des leurs. Et dire que l'on vante partout la beauté des Françaises. Celle-ci ne leur fait pas honneur. Lacey se redresse sur un coude, nonchalamment, ses cheveux cascadent dans son dos venant chatouiller le front du jeune homme qui lui tient compagnie. Elle darde un regard consciencieux sur la blonde. Elle balbutie, elle hache ses mots, elle n'articule pas. Elle est intimidée, trop transparente. Madame Burke ne fera qu'une bouchée d'elle. Lacey en aurait presque de la peine. Glissant sur le ventre, sans lâcher la fille du regard, elle approche ses lèvres de l'oreille du garçon. « Elle est horrible. », elle répète mais il peut sentir le sourire dans sa voix. Il étreint ses doigts un peu plus fort et il ferme les yeux. Il n'y a plus que ses murmures qui le bercent, son souffle qui lui chatouille le visage...et les mots durs qui résonnent dans leurs esprits. C'est un laideron, sa robe la boudine, ses yeux sont trop écartés, son front trop grand, ses lèvres ne forment qu'une fine ligne, ses sourcils se rejoignent, et ses cheveux sont ternes. Elle se tient mal, le dos voûté, elle a le regard fuyant, les jambes qui tremblent, un air sot. Et puis plus rien, il n'y a plus rien à énumérer. Il y a juste le silence. Il se redresse à son tour, défait l'étreinte de leurs doigts. Immédiatement, il le sent, elle aussi, le vide qui vient les narguer, le froid qui leur glace les doigts. Et tous les deux, en cœur, ils répètent cette même litanie « Elle est horrible. » Derrière la baie vitrée, il n'y avait plus personne.
Lacey, quinze ans. cinquième année. salle commune
Elle glousse comme une enfant. Bientôt elle rit ouvertement. Ses mains se referment sur les accoudoirs du fauteuil alors qu'elle rejette la tête en arrière afin de puiser de l'air. Un instant, elle se tait, écrase une larme au coin de l'œil. « Madeleine. » Il la reprend, peinant lui aussi à garder son sérieux à présent. « Madeleine, Margueritte, Margot. Du pareil au même », souffle-t-elle avant de s'esclaffer à nouveau. Il voit exactement où elle veut en venir alors il ne peut plus rester de marbre, il la rejoint dans sa crise d'hilarité soudaine. Et il se sent tout de suite mieux. Leurs rires se mêlent à en perdre le souffle « Une vache », elle reprend. « Française », il précise. Ils sont partis pour toute la nuit. La chambre commune des Serpentard résonnera au son de leurs éclats...et ils feront moins les malins le lendemain, regrets d'une nuit passée à rêver et à bouder les bras de Morphée.
Lacey, quinze ans. cinquième année. domaine des Selwyn
Elle sanglote et tremble. Elle a froid, elle a peur dans sa robe d'été au beau milieu de nulle part. Elle tente d'appeler à l'aide, son accent français est encore plus audible qu'à l'accoutumé. Elle marche depuis si longtemps, elle ne sent plus ses pieds mais elle n'ose pas s'arrêter. Il fait de plus en plus sombre et elle jurerait entendre des craquements autour d'elle. « Chut, là voilà. », il murmure en lui plaquant une main sur la bouche. Tous les deux, cachés derrière le tronc d'un arbre, observent la scène comme on regarde une pièce de théâtre. Il n'y a pas de remords dans leurs yeux, il y a cette lueur malsaine. Un mouvement de poignet et le vent souffle fort. Et les sanglots se changent en pleurs. Ils n'ont toujours aucun remord. Elle se met à courir et ils la suivent, ils hurlent à la lune, se plaisent à lui faire croire qu'elle a des loups-garous aux fesses. Lacey observe James pendant leur course. Elle observe la joie qui étire ses traits, la façon dont ses lèvres se retroussent en un rictus satisfait, elle lit l'excitation qui brille dans ses yeux. Pas un instant elle ne se pose les mauvaises questions. Dis, tu n'as pas un peu honte ? Tu ne te sens pas un peu coupable. Cette fille ne t'a rien fait. Elle veut votre union peut-être autant que toi. C'est-à-dire pas du tout. Elle ne mérite pas ce qu'on lui fait subir. Tu sais, peut-être que si on lui donnait une chance, on serait surpris. Peut-être qu'on l'apprécierait. Peut-être qu'elle serait l'une des nôtres. Il n'y a pas de remise en question parce que personne ne peut se mettre entre eux. On ne sépare pas des amis d'enfance. Pas comme ça, pas sans leur accord.
Lacey, seize ans. Sixième année. Londres.
Vacances. Ils sont à Londres, ils s'amusent. Loin de Poudlard, dans le froid de décembre. Tous enivrés qu'ils sont, ils ne remarquent pas. Ils ne voient pas la née moldu qui trébuche, vacille et chute. Ce n'est qu'après qu'ils comprennent. « Vous croyez qu'elle est morte ? », la question résonne dans le noir. Le silence lui répond. Chacun observe le corps étendu à leurs pieds. On dirait une poupée. Une poupée brisée, les bras et les jambes se tordent dans des angles impossibles. « O-on l'a vraiment... » Le silence toujours. Le silence avant cette crise de rire nerveux. Il perd pied. « Par Merlin, on a tué quelqu'un, réagissez ! » Lacey cesse d'observer le corps, coupe court à ce plaisir malsain qui pulse dans ses veines, conjure à son cœur d'arrêter de battre si vite. « Ferme-la un peu, ce n'était qu'une sang-de-bourbe, loin d'être une perte », répond-elle sèchement. Mais cela ne suffit pas à calmer les esprits. Ils ont un corps sur le dos, un alibi à trouver...un meurtre à masquer. Elle le voit s'éloigner, se pencher en avant, mains sur les genoux. Elle lève les yeux au ciel. Bon sang, ce que les sang mêlé peuvent être épuisants. Ils n'ont pas le droit de céder à la panique. Du coin de l'œil, elle voit James bouger, murmurer à l'oreille de chaque sang pur. Il n'y a qu'un sang mêlé, il sera le bouc émissaire. Le cercle de sang pur décide. Ils effacent la mémoire par précaution parce que personne ne veut toucher le corps. Et ils s'éloignent par groupe de deux. La dernière chose dont elle se souvient, c'est la main de James dans la sienne, un crac et plus rien.
live fast, die young. Bad Girl, do it well
Lacey, douze ans. deuxième année. domaine Selwyn
« tu me comprends ? », demande-t-elle doucement, dans un murmure presque inaudible comme si elle avait peur de se sentir ridicule. Le silence lui répond et elle finit par croire qu'elle devient folle...quand le serpent lui parle. Elle écarquille les yeux, sent l'excitation pulser dans ses veines. Au fil des années, elle avait commencé à craindre la démence. Elle entendait des voix trop souvent et quand elle questionnait son entourage, on lui répondait toujours que personne n'avait rien entendu. Elle, seule, continuait de surprendre les voix chantantes qui s'adressaient directement à elle, qui répondaient à des questions qu'elle se posait à haute voix. L'angoisse l'avait tenaillée, torturée à s'en rendre malade. Mais là, assise en face de la bête, elle finissait par saisir la vérité. « tout ce temps, c'était vous ? » Le serpent acquiesce et elle n'a qu'une envie, rejoindre sa famille et leur annoncer la nouvelle. Seulement, il y a encore cette peur sourde. Et si elle délirait, si tout n'était que dans sa tête ?
Lacey, dix-sept ans. Manoir familiale, Peakshire.
Lacey adorait sa grand-mère. Elle adorait l'écouter raconter ses histoires. Sa jeunesse mouvementée, son caractère de cochon, ses aventures rocambolesques loin de l'image de la parfaite lady qui lui collait si bien à la peau aujourd'hui ; sa vie avec son grand-père, leur rencontre, leur mariage. Lacey adorait sa grand-mère. Sa douceur, sa façon de toujours trouver les mots justes pour la réconforter, pour la motiver, pour la rassurer. Elle était l'un de ses modèles. Assise par terre, au coin du feu, elle admirait son visage gracieux. Ses grands-parents avaient toujours eu des gestes tendres envers elle, des gestes que ses parents n'avaient jamais esquissés, raides dans leur froideur. Aileen disait que ce n'était que manipulation mais Lacey ripostait toujours que la jalousie l'aveuglait. Parce qu'elle était la seule à avoir droit au baiser sur le front avant d'aller se coucher, aux petits mots doux au creux de l'oreille, aux mille-et-un cadeaux sans occasion. Nyméria Selwyn prend la main de sa petite-fille dans la sienne et plonge son regard dans les orbes enflammées qui lui répondent. « C'est un don unique, ma douce. » Lacey se tait et l'écoute. Elle se sent tellement mieux d'avoir pu en parler. « Tu devras lui faire honneur, rester digne, défendre ses convictions, nos valeurs. » Elle hoche la tête, elle comprend. « J'ai tout de suite su, quand tu es née, que tu étais destinée à accomplir de grandes choses. » La vieille femme pose ses lèvres sur le front de la jeune. « Vas te coucher maintenant. Demain, une longue journée t'attend » Et Lacey obéit sans discuter, grisée par l'idée d'avoir été choisie, de posséder ce don unique, ce don qui la rapproche encore plus de son ultime modèle. Elle est fourchelangue. Comme Salazar Serpentard. Demain, du haut de ses dix-sept ans révolus, elle s'engagera au sein des mangemorts.
Lacey, dix-sept ans. Manoir familiale, Peakshire.
« Mais quelle fierté » Lacey sourit. Elle n'a jamais vu son père aussi fier d'elle. Elle adore le voir sourire, elle adore lire la joie sur ses traits. Il ne change du tout au tout. Il faut dire qu'à cause d'Aileen, elle n'a pas l'occasion de le voir heureux souvent. Alors elle en profite alors qu'il la félicite encore et encore. « Voilà enfin une fille digne des Selwyn », ajoute-t-il en lançant un regard appuyé à sa seconde fille. Sa seconde fille qui n'a pas encore rejoint les mangemorts. Pas comme sa cadette. Lacey n'a rien d'Aileen. Lacey aurait pu être l'héritière parfaite. Il le pense si fort. Sur tous les plans, ou presque. Elle était une serpentard, entretenait une relation de longue date avec un sang pur, l'héritier des Yaxley, était devenue une mangemort. Il n'y avait que sa carrière de joueuse pour entacher le tableau. Mais il pouvait lui accorder au moins cet écart. Un écart qui ne serait que momentané, il en était certain. Encore plus certain à présent que le sang-de-bourbe qui lui tournait autour était mis hors d'état de nuire.
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Ven 8 Mai - 22:18
Coucou toi Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche ! J'ai tellement hâte de voir le lien Lacey/Aileen en action J'en profite pour te remercier directement de ton aide pour le forum, c'était très gentil de ta part J'imagine que si tu as des questions tu sais à qui t'adresser :mdl:
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Ven 8 Mai - 23:52
Toi, en fait... Tu pues ! Tu parles d'une soeur... Bref, je te souhaite quand même officiellement la bienvenue, je te parle pas du choix de pseudo et de célébrité, hein.
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Sam 9 Mai - 15:35
Bienvenue parmi nous. Fight pour ta fiche.
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Dim 10 Mai - 18:30
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 13:59
bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche !
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 15:16
Coucou Lacey .
Il ne te reste que deux jours avant que le temps imparti pour faire ta fiche ne soit expiré. Si tu souhaites un délai pour la continuer malgré tout, n'hésite surtout pas. Nous ne sommes pas des monstres. Nous savons que cette période est souvent chargée.
Lacey J. Selwyn
Mangemort corruptus in extremis
ϞSorcier depuis : 08/05/2015 ϞHiboux : 140
Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 18:58
red + mercii ! J'ai tellement hâte aussi, ça fait des plombes qu'on attend de pouvoir les jouer. Et de rien, c'était avec plaisir, vraiment. aileen + t'es trop moche et tu pues comme l'haleine d'un troll, ouesh. Nan mais quelle sœur indigne. Xander, Avery, Effy + merci, vous êtes beaux, il nous faudra des liens.
Et j'aimerais bien demander un petit délai, s'ilvousplait. :heartlove: Promis, je m'y mettrai bientôt à fond.
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 19:02
de ce qu'on peut lire, le personnage est juste super, en plus il y a de quoi nous faire un lien alors si ça te dis, n'hésite surtout pas à me mpotter lilly est magnifique, bienvenue parmi nous et bon courage pour la fin de ta fiche jolie demoiselle
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 19:18
Lacey J. Selwyn a écrit:
red + mercii ! J'ai tellement hâte aussi, ça fait des plombes qu'on attend de pouvoir les jouer. Et de rien, c'était avec plaisir, vraiment. aileen + t'es trop moche et tu pues comme l'haleine d'un troll, ouesh. Nan mais quelle sœur indigne. Xander, Avery, Effy + merci, vous êtes beaux, il nous faudra des liens.
Et j'aimerais bien demander un petit délai, s'ilvousplait. :heartlove: Promis, je m'y mettrai bientôt à fond.
Je te demande pardon ? Respecte un peu tes aînés, tu veux ?!
Du coup, délai accordée.
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Jeu 14 Mai - 19:38
lily
bienvenue ici soeur de leen
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Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Sam 16 Mai - 21:41
Bienvenue jolie créature et bonne chance pour ta fichounette
Lily est un merveilleux choix d'avatar, d'ailleurs, je veux absolument que tu me réserve un lien
Beuglante
Chief Warlock DURA LEX, SED LEX
ϞChamp libre : ϞSorcier depuis : 07/04/2015 ϞHiboux : 234
Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Dim 17 Mai - 14:23
Bienvenue dans le monde sorcier !
Quelle fiche J'ai aimé lire les différentes facettes du personnage à travers ses relations c'est très intéressant comme manière de faire et ça donne un aperçu complet de Lacey. On sent qu'elle est un peu compliquée cette demoiselle et j'ai hâte de voir quelle évolution tu lui donneras dans le jeu Concernant le don tu en fait un bon usage, pas exagéré et bien mesuré c'est parfait
Tout le staff a l'heureux honneur de te souhaiter la bienvenue sur Imperius Curse. - Même Dumbledore et Voldemort sont prêts à faire la fête à coup de baguettes, de flammes et de sang. N'est-ce pas magique, merveilleux ? Petit(e) veinard(e) ! - Tu peux désormais poser tes bagages, retirer tes chaussures, mettre tes pantoufles et ta chemise de nuit ; bref, mets-toi à ton aise, les mangemorts t'accueillent sans chichis. Si tu veux devenir un sorcier accompli, il suffit de passer par là - pour te faire plein d'alliés, d'ennemis et d'amis tout simplement. Crois-moi, ce sera mieux que d'être abandonné, seul au monde, tu vois le genre -, là aussi - beaucoup de sorciers célèbrent ont des journaux intimes ou des carnets de route relatant leurs aventures, sinon, comment peut-on écrire des biographies à leur sujet s'ils n'ont pas gardé leurs souvenirs comme Dumbledore ? -, là - sait-on jamais que tu sois de ceux qui hurlent à la pleine lune ou qui rêvent éveillés - et encore là si tu n'as pas de partenaire en tête - ce serait dommage que tu ne croises jamais personne sur ton chemin à moins que tu ne sois schizophrène -. Et parce qu'il n'y a pas de quartier sorcier sans un bon pub, n'hésite pas à rejoindre notre pub personnel qui se trouve juste là. Pour le reste, prends le temps de découvrir là où tu pourras mettre les pieds. Si tu as des questions, n'hésite pas à harceler – gentiment évidemment – l'un des membres du staff. Nous sommes là pour ça ! Par contre, ça ne nous dérange pas d'être soudoyées avec des chocogrenouilles ou des dragées de Bertie Crochue. C'est tellement délicieux, vous comprenez !
Lacey J. Selwyn
Mangemort corruptus in extremis
ϞSorcier depuis : 08/05/2015 ϞHiboux : 140
Sujet: Re: beautiful crime (ljs) Dim 17 Mai - 15:38
Haanw, merci. Je suis contente que la fiche ait plu. Hâte de pouvoir rp.