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 I'm just as fucked up as they say | Sansa

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Lysianne Weasley
Neutre
inter spem et metum
Lysianne Weasley
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Now he's moving close,
My heart in my throat.
I won't say a word,
But I think he knows...
That I've hardly slept,
Since the night he left.
His body always kept,
Mine inside of it.
Keep the nightmares out,
Give me mouth to mouth.

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MessageSujet: I'm just as fucked up as they say | Sansa I'm just as fucked up as they say | Sansa EmptyLun 21 Sep - 2:01


Sansa & Lysianne

I'm just as fucked up as they say

Tes yeux contemplaient la maison dans laquelle tu avais grandi. Mémoire d’une prime jeunesse, enfant farouche qui se cachait derrière sa mère quand venaient des étrangers.  Tu trouvais étrange le fait d’avoir autant de mal à franchir le seuil, tu n’avais plus la sensation d’appartenir à ce lieu si vivant. Alors que tu étais encore qu’une petite poupée, tu avais déjà cette impression. Ces lieux n’étaient pas faits pour quelqu’un comme toi, non pas que tu n’avais pas le sentiment d’être aimé. L’amour dans ce foyer était quelque chose qui était un fait. Mais tu n’avais jamais senti ton être, se sentir à sa place. Tu étais plus calme, tu étais plus douce, et ces lieux n’étaient jamais serin, encore moins silencieux. Un amas de bruit qui parasitait tes maigres tentatives pour communiquer.  Mais tu avais bel et bien grandi dans ses lieux qui juraient tant avec ta personnalité.
Aujourd’hui, c’était différent, depuis plusieurs semaines la demeure avait quelque chose de sinistre. Elle ne rappelait que des souvenirs qui ne remémoraient que l’absence de ton aînée. Et toi, toi tu te sentais telle une menteuse sans vergogne, qui pleurait une sœur que finalement tu ne respectais pas tant que ça. La honte de tes actes, que tu aurais souhaité regretter, mais tu ne faisais que les garder à l’esprit. Souvenir des soupirs qu’il avait su faire naître au creux de ta bouche et des frissons qu’il avait su faire germer tout le long de ton corps. Boule au ventre, remords pour ta sœur, mais pas pour ton corps. Finalement, tu poussas la porte d’entrée, comme tu le savais tes parents n’étaient pas là, absents. Ils voulaient oublier, relever la tête et ne plus pleurer. Ils se contentaient de combler l’absence d’Adèle par le travail. Ce n’était pas aux parents d’enterrer leurs enfants, mais ils avaient dû faire face à ça. Toi, tu n’étais pas prête. Tu n’avais pas pu affronter la réalité et tu n’étais pas revenu dans cette maison depuis l’annonce de son décès. Tu avais fui et personne ne t’en avait réellement tenu rigueur après tout, tu avais eu beaucoup de choses à affronter avant. Adèle, c’était l’obstacle de trop. Tu n’avais pas réussi à passer dessus, il t’avait frappé et tu avais toujours du mal à l’accepter.
 Prenant une profonde inspiration, essayant de garder un semblant de calme alors que ton corps entier te disait de partir, de rebrousser chemin et de ne plus jamais remettre les pieds ici. Tu entrepris d’allée dans ta chambre, silencieusement, tu montas les interminables escaliers, un pincement au cœur lorsque tu passas devant sa chambre. Pour finalement arrivé dans tes lieux. Ton repère. Ta chambre était à l’image de toi, simple. Tout était rangé, caché aux yeux des autres, comme si tu n’avais jamais souhaité laisser un petit indice sur tes goûts. Attrapant rapidement un des sacs qui étant rangé dans ton placard, tu commenças à récupérer les quelques affaires que tu étais venu récupérer. C’était les affaires que tu avais laissées ici après ton séjour à l’hôpital, tu étais resté dans la demeure familiale comme pour rassurer ton clan. Ils avaient tous eu peur pour ta vie, surtout Sansa qui avait été celle qui avait passé le plus de temps à St Mangouste pour prendre de tes nouvelles. Tes mains se posèrent rapidement sur tes affaires, tu n’avais pas de mal à les retrouver parmi tous tes souvenirs d’enfance – si cela était réellement des souvenirs, car tu n’avais pas réellement accompli beaucoup de chose lorsque tu étais à Poudlard, mis à part tes études – tu ne put cependant pas retenir un timide sourire lorsque tu retombas sur ton écharpe jaune et noir, caractéristique de ton ancienne maison.
La vérité était que tu n’avais pas mis beaucoup de temps pour rassembler tes affaires et que, malgré ton envie de rentrer « à la maison », tu réalisas un court instant que tu n’en avais plus réellement. C’était assez triste, ce sentiment de n’avoir aucun point de repère. Tu ne vivais que gracieusement dans le manoir des Yaxley, endroit où tu te terrais continuellement dans la chambre d’ami où tu vivais. Alors, tu décidas de rester quelques instants de plus dans cette maison, qui te rappelait beaucoup de chose. Tu descendis les escaliers et prit la direction de la cuisine pour te préparer un thé. Tu te surpris à fouiller dans les placards que tu pensais connaitre si bien, tu ne retrouvais pas grand-chose. Alors, c’était comme une petite chasse, trouver le thé. Alors que tu allais déclarer forfait, tu tombas sur le thé de ta grand-tante, le thé au géranium dentu. Ce n’avait jamais été ton préféré, mais cela ferait surement l’affaire. Mais alors que tu faisais chauffer l’eau, la porte d’entrée se fit entendre. Grinçant comme toujours, pas besoin de toquer ou sonner, cette porte se faisait entendre des que quelqu’un avait l’audace de l’ouvrir. Sans grande surprise, tu vis apparaître une tête rousse. «  Bonjour Sansa » laissas-tu échapper de tes lèvres.

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Sansa Weasley
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MessageSujet: Re: I'm just as fucked up as they say | Sansa I'm just as fucked up as they say | Sansa EmptyJeu 24 Sep - 19:45

I'm just as fucked up as they say

   

   
On n'change pas on n'change, et quand bien même, ici y a pas de deuxième chance on efface pas les ardoises, me dis pas qu't'es pas au courant !
   
   

  Une chaude larme roula sur la joue de Sansa.

  Drôle de débauche qu'elle représentait, seule, assise à cette table du Chaudron Baveur. Cette table-ci que tout le monde connaissait si bien, au fond, tout au fond de la vaste pièce silencieuse la journée, animée le soir, cette table coincée dans sa pénombre, qui accueillait les damnés, les malheureux. Les misérables. Cette table-là, oui, qu'on évitait, dont on préférait se tenir à l'écart. C'était la place qu'elle avait choisi. Comme le reflet d'une triste vérité. Une deuxième larme vint se noyer dans sa nuque. Son coeur se serra alors qu'elle réduisait en miettes ce dernier cliché, cette dernière photographie animée d'elle et Niklas. Ils s'embrassaient, riaient aux éclats, les yeux dans les yeux. C'était il y a un peu plus d'un mois. Leur dernier souvenir commun. Comment avaient-ils osé espérer pouvoir tout recommencer ? Comment avaient-ils pu croire en le « nous » qu'ils avaient peut-être formé, un jour ? Comment avaient-ils pu fonder des espoirs en eux ? C'était surréaliste. Invraisemblable. Ils savaient que ça ne fonctionnerait jamais. Et pourtant, ils avaient retenté, encore. Ça avait recommencé quelques temps avec le gala organisé au Ministère, qui avait eu une triste issue. Et ça lui avait tellement fait de bien, à Sansa. Même si la séparation était davantage encore douloureuse. Ils avaient retrouvé cette immense satisfaction de pouvoir serrer l'autre dans leurs bras, d'avoir l'impression de s'abandonner complètement. Leurs baisers fougueux, leurs nuits endiablées. Ils avaient absolument tout oublié, le temps d'un mois. Avant de revenir bien trop brusquement à la réalité.

  Cependant, elle savait, ou plutôt, elle sentait, que quelque chose clochait.

  Il lui mentait.
  Il lui mentait et elle détestait cela, essayant de se convaincre du contraire. Qu'il ne voulait réellement plus d'elle. Qu'il l'avait à nouveau lâché comme une vieille chaussette, qu'il ne la supportait plus - peut-être même qu'il avait rencontré une autre fille. Difficile à croire, mais toutes ces idées lui passaient sans arrêt à l'esprit. Un mois qu'ils ne s'étaient pas revus et Sansa était persuadée qu'il s'était très certainement déjà perdu dans les courbes d'une autre jeune fille bien plus belle et pulpeuse qu'elle. L'idée - le fait - ne lui faisait même plus mal. A vrai dire, elle ne valait pas beaucoup mieux, sur ce point là. A croire qu'ils étaient devenus experts dans l'art de se détruire mutuellement. Comme une spécialité.

  Alors Sansa noyait son chagrin, noyait ses souvenirs dans son Whisky-pur-feu. Sa deuxième spécialité, pour ainsi dire. Du moins, celle de la personne qu'elle était devenue, en si peu de temps. L'ombre de la mort, du désespoir, la rongeait, alors qu'elle ressassait sans arrêt le passé - ses erreurs passées. Son ancienne vie lui manquait. Le monde sorcier sans conflit lui manquait. Niklas lui manquait. Poudlard lui manquait. Lysianne lui manquait.
  Adèle lui manquait. L'annonce du décès de sa sœur avait été un énorme coup dur pour la rousse. Comme si tout le poids des tensions qu'elle entretenait avec sa famille depuis toutes ces années lui était soudainement retombée sur le dos, lui brisant la colonne vertébrale, la paralysant sur place. Jamais elle ne pensait pouvoir un jour ressentir une sis vive douleur. Une culpabilité inconnue avait commencé à tirailler son esprit, tandis qu'à peine quelques semaines plus tôt, elle était encore assise dans ce fauteuil d'hôpital, morte d'inquiétude, se montrant attentive et présente auprès de son autre aînée, Lysianne, qui avait été gravement blessée pendant le bal. Elle ne pouvait pas réellement s'expliquer. Pas réellement dire pourquoi ça l'avait tant atteinte. Comme un déclic dans son esprit. Comme tant d'années de rébellion envolées. Et puis le décès d'Adèle. Et puis la chute.

  Quelques pièces déposées dans la main du barman et à peine l'ombre d'un sourire en guise de salutations. Sansa quitta l'endroit et transplana jusqu'au manoir Weasley, qui lui semblait de plus en plus vide. Elle avait de nombreuses fois songer à prendre son indépendance, surtout après avoir fêté ses vingt-trois ans, en début d'été. Mais les récents évènements l'avaient plongé dans un tel état qu'elle ne se sentait plus assez forte pour quitter ce cocon familial auquel elle était très attachée, malgré tout ce qu'elle pouvait dire. Ses parents étaient de moins en moins présents, depuis la mort d'Adèle. Elle ne cherchait plus vraiment à savoir pourquoi. Eux aussi avaient le droit de faire leur deuil, et elle respectait cela. « Bonjour Sansa. » Elle sursauta. Chaque son, chaque bruit, même minime, l'effrayait, désormais. Elle n'était plus aussi attentive, plus aussi méfiante. Elle vivait comme un robot, une machine. Son regard s'arrêta dans celui de Lysianne. Quelle surprise de la découvrir derrière le comptoir de la cuisine. On pouvait presque lire la déception sur son visage. Il fallait dire que la nouvelle aînée Weasley savait comment faire parler d'elle, ces derniers temps. Et malgré son envie de discrétion, Sansa savait qu'elle logeait actuellement chez Alexius Yaxley, suite à l'attaque de son appartement. Au début, la plus jeune des deux soeurs s'était beaucoup inquiétée, avec peut-être ces regrets, ces remords, vis-à-vis de sa relation avec Lysianne, avait essayé de faire des efforts pour recoller les morceaux. Jamais elle n'avait pensé la retrouver dans le lit de l'ex-fiancé de leur défunte soeur - du moins, elle supposait, persuadée qu'il se passait quelque chose de totalement irrespectueux entre eux. Et elle ne supportait pas l'idée que Lysianne, si pure, si douce, puisse mal virer. Puisse devenir comme elle. « Bonjour Lysianne. Je ne m'attendais pas à te voir. » Elle déposa ses affaires sur la table et croisa ses bras. « Du thé au géranium dentu ? Je croyais que tu préférais le thé à la violette. Dans la deuxième tiroir à gauche en dessous de l'évier. » Commenta-t-elle en devinant bien que sa soeur avait un trou de mémoire, n'étant pas repassée dans ces lieux depuis quelques temps. Le ton n'était ni froid ni très convivial, ne témoignant pour l'instant d'aucun mépris. La santé de sa soeur lui importait avant tout. « J'en veux bien un peu aussi, s'il te plait. » Elle devait avoir bien mauvaise mine, vêtue de son jean trouée qu'elle n'avait pas sorti depuis cinq ans, de vieilles Converses jaunies par le temps mais dont elle n'arrivait pas à se détacher et d'un pull large et sombre à capuche. Les cheveux mal peignés redressés par un chignon décoiffé et le visage dénué de tout maquillage. Des habitudes qu'elle avait perdu avec son sourire. « Qu'est-ce qui t'amène ? »


   
   
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