Sujet: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Jeu 16 Juil - 1:11
Je ne savais que trop peu ce que je foutais ici. Le Filet du Diable, tiens. Réputé pour être un cabaret de sorcier qui offrait autant de possibilité qu’on le voulait pour passer une bonne soirée. On m’en avait souvent parlé, que ce soit des sangs-purs ou bien mêlés. On m’en avait souvent parlé. Que ce soit du cabaret, des clubs, ou encore de la maison close –de laquelle on ne fait qu’entendre des compliments-. Mais moi, j’étais pas là pour voir le show, j’n’étais pas non plus là pour profiter des belles femmes de l’étage supérieur, ou profiter des jeux qui nous étaient si gentiment proposés. Toute manière, j’avais pas le fric. On m’en avait souvent parlé. Que ce soit pour l’alcool, ou autre chose auquel je n’avait pas vraiment fait attention. J’étais pas là pour les autres choses, moi. J’étais là pour l’alcool.
Je scrute la porte d’entrée. Aucun bruit n’est perceptible. Aucun tremblement non plus. C’était comme s’il n’y avait rien qu’une simple famille qui vivait ici, dans ce grand manoir au beau milieu du Londres des Sorciers. Les "innocents" qui y habitent ne peuvent donc pas avoir le moindre indice sur ce qui se passe ici. Tout se fait grâce au bouche à oreille. J’rentre. J’rentre pas. J’rentre ? J’allais pas le regretter de toutes manières, on regrette pas de venir ici. Ça se saurait, sinon. J’avance ma main vers la poignée pour ouvrir la porte, massive. Des clients satisfaits sortent au même moment, des froufrous pleins les poches et autours du cou, visiblement torchés. Je les regarde passer en un sourire. Me torcher, c’était tout ce que je voulais aujourd’hui. Je laisse la porte se refermer dans un claquement sourd. Lumière tamisée, grand couloir d’entrée. En face, une sorte de bar, les vestiaires. J’avais suffisamment l’habitude des boites moldus pour le savoir. Il y en avait tout le temps, c’était plus sûr. Mais je n’ai rien à donner, je suis venu avec ma simple chemise. Les baguettes ne sont pas à donner au vestiaire, mais dans les salles où elles sont interdites. Entre autre, là où je n’irais pas, pour faire plus simple. Je jette un coup d’œil vif aux molosses qui gardent le vestiaire. Des armoires à glace. On rigole pas avec eux. J’aurais bien montré les dents, mais ils n’accordent même pas un regard aux nouveaux clients. Je continue mon chemin, en suivant le son et les sortes de tremblements que procure le cabaret. Et c’est sous la lumière tamisée que je finis par trouver la porte qui m’emmène à la salle principale. J’ouvre pour la seconde fois une nouvelle porte, plus petite et moins intimidante que la précédente. Je me retrouve dans la grande salle, ou une belle ribambelle de tête, toutes plus ou moins intéressées par ce qui se passait sur scène, parlaient les unes avec les autres, commandaient des boissons ou foutaient la main au cul de certaines serveuses, enfin, pour les hommes. Quoique, c’était bien dans des endroits comme ça qu’on pouvait trouver des hommes et des femmes avec d’autres attirances que pour la plupart des sorciers de cette décennie. Et puis il y a ce mec, un peu chelou, qui arrive et me conduit à une table -avant de filer conduire les nouveaux arrivants tout en arborant un sourire des plus flippants-, où je m’installe confortablement sur un fauteuil qui pourrait carrément en être un qui bouffait les sorciers, vue le nombre de centimètre que je descendis en m’enfonçant dedans. Je toisais vivement la salle avant de remarquer un endroit que je reconnaitrais entre mille : ils étaient tous les même, où qu’on soit. Le bar. Un grand comptoir sombre, des fauteuils hauts permettant aux clients qui commandaient trop à boire d’être toujours là plutôt que de demander toutes les cinq minutes à un serveur de lui apporter la même chose, des bouteilles ornant les étagères soigneusement décorés le plus sobrement possible, et les doseurs argentés sur les bouteilles pour les cocktails. Je me relève avec hâte pour me diriger vers le fameux comptoir pour lequel je suis venu. L’alcool, c’était mon péché mignon. J’étais pas du genre à faire des conneries quand j’étais bourrés, mais j’avais tendance à oublier tout ce qu’il se passait à partir du moment où je n’étais plus sobre. J’avais toujours tenu l’alcool, mais jamais assez pour être conscients de ce que je faisais réellement. Jamais rien de grave. En revanche, j’avais la sale habitude de finir dans le lit de quelqu’un d’autre, sans vraiment savoir qui c’était et où j’étais. Alors en général je transplanais, jusqu’à chez moi. C’était toujours plus simple que si je sortais et que je me retrouvais en Irlande ou dans un endroit où il neige à flot –rigolez pas, c’est déjà arriver !-. Mon regard se porta sur une crinière lisse et blonde qui passait devant moi à toute vitesse, avec un plateau de verres vide. Joli cul. Je m’installais devant le bar, sortant la bourse que j’avais prise pour l’occasion, contenant une petite trentaine de gallions. J’en sorti deux pièces pour le poser sur la table et demander d’une voix forte « Un caprice du Lycan, s’iouplait. » Quelle ironie, n’est-ce pas ? J’avais vue le coktail inscrit sur la carte dès le premier coup d’œil, sans vraiment savoir ce qu’il y avait dedans. J’étais pas difficile. Et puis, si on regarde le contenu, c’est plus aussi drôle que de se resservir, encore et encore, pour trouver tous les ingrédients. Je rangeai la bourse, qui avait subit discrètement le sortilège de rapetissement, dans la poche de mon pantalon. J’avais pris tout mes pourboires pour les ranger dans cette bourse, c’était pour une occasion spéciale qui se présenterait. Et l’occasion spéciale, c’était aujourd’hui, et je ne pouvais pas ne pas le fêter. Mon père était mort.
Jill K. Fawley
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Jeu 16 Juil - 4:03
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A man have needs, and that need is booze
Jill + Sean
Certains soirs, et sans raison apparente, le Filet du Diable semble attirer toute la population de Londres. C'est généralement dans ces moments là que je dois être présente pour aider au service. Le reste du temps, les patrons sont plutôt décontractés pour ce qui est de mes horaires de travail. Ce qui est quand même un avantage largement appréciable, surtout pour un travail de couverture comme celui là. Cela dit, cette soirée n'en est pas moins épuisante. Alors quand un énième client me commande un cocktail, je n'y fais en général pas attention.
Mais la, c'est un peu différent. Déjà parce que le type en question me commande un Caprice du Lycan. Ce dernier est un des cocktails les plus pénibles à préparer. Et vu le monde qu'il y a le barman va être débordé et je vais devoir préparer ça moi même. Génial. Mais surtout, c'est un cocktail assez peu commandé parce qu'il est constitué d'alcools très forts. Mais genre très très forts. J'espère que le bonhomme qui a commandé ça a un foie en acier trempé, parce que sinon ça risque d'être ravageur.
Je sors un shaker de sous le comptoir et je remets derrière mon oreille une mèche rebelle. Alors. Si mes souvenirs sont exacts, il va me falloir du Whisky Pur-Feu, de la tequila, du gin et de l'eau-de-vie de cerise. Je décidé de rajouter aussi un peu de vodka. Soyons fous, un peu de fantaisie. Je mélange énergiquement, je rajouté trois glaçons et je sers le tout dans une coupe que je pose sur mon plateau. Je le pose sans un mot devant le type en lui souhaitant mentalement un bon coma éthylique et je retourne vaquer à mes occupations.
Deux heures et une demi douzaine de cocktails plus tard, le Filet du Diae s'est considérablement vidé. La plupart des clients sont occupés avec des prostituées ou en train de comater chez eux ou dans une ruelle. Mais le type aux Caprices de Lycan n'a pas bougé d'un pouce. Un peu intéressée par ce mec, je décide de m'accorder une pause. Je me sers un verre de Whisky Pur-Feu et je lui parle par dessus le comptoir.
"Alors? Vous essayez de vous noyer ou de vous désinfecter de l'intérieur ? Parce qu'avec la dose d'alcool que vous avez ingéré, vous devez avoir réussi à faire à peu près les deux à l'heure qu'il est."
Sans compter qu'il va lui falloir pas mal d'argent pour payer ses consommations. Quoiqu'il en soit, je lève mon verre à sa santé et je le bois cul-sec. Si il doit être là dernière personne avec qui je vais discuter ce soir, autant que je dois dans le même état que lui. Et il a déjà quelques longueurs d'avance. Je me ressers un verre dans la foulée et je dévisage le type. Il a un visage plutôt agréable et serait probablement le mec idéal pour pas mal de filles si on oubliait son sérieux penchant pour l'alcool. Il me semble étrangement familier, comme si je l'avais déjà rencontre par le passé, mais impossible de savoir où exactement. Je me présente quand même à lui.
"Je m'appelle Jill, dis je en lui tendant la main. Et vous? Vous vous souvenez encore de votre nom?"
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Sean A. Williams
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Jeu 16 Juil - 19:44
Le barman, assez occupé ne fait pas attention à ma commande. Et c’est la serveuse blonde de tout à l’heure qui se met à préparer vivement ma commande. Je la vois prendre des bouteilles d’alcool. Que de l’alcool. Bah tiens, ça va être plus simple à trouver les composants ! Je ne prête aucune attention aux étiquettes de ces dernières, je suis joueur, aucune tricherie. De quoi m’occuper un petit bout de temps. De toutes manières, je n’étais pas prêt de partir, même si je trouvais tous les alcools présents dans le cocktail. J’observais patiemment –pour une fois- la serveuse préparer le cocktail. J’étais sûre qu’elle aurait voulue ne pas être présente ce soir, vue le monde –et vue sa tête aussi-, et en la regardant se presser énergiquement sur le cocktail, je pouvais me rendre compte qu’elle était pressée et n’avait pas que ça à foutre que de me servir ce que j’avais commandé. M’enfin, elle était déjà bien sympa d’aider le barman surmené pour lui en vouloir. Elle se retourna finalement, la boisson terminée et posa le verre à cocktail devant moi, pour ensuite filer s’occuper d’autres clients. Je lui adressais vivement un signe de tête en guise de remerciement, mais elle n’avait sans doute rien vue. Je me saisi de la couple, la fis tourner quelque instants avant de gouter légèrement. C’était fort. Très fort. Pour une simple gorgée en tout cas. Et j’aimais ça. Je la repris pour finir le verre, cul-sec. Une grimace se dessina sur mon visage. Par Merlin, que c’était bon. Y’avais du gin, ça, j’en était sûre.
Je ne savais pas vraiment combien de temps était passé depuis le premier cocktail, mais j’avais pu compter le nombre de coupes que j’avais commandé. Enfin… à peu près. Six, si ma mémoire est bonne. Quoique, elle pourrait me jouer des tours vue les alcools qu’il y avait dans cette tuerie. J’avais finis par trouver tous ce qu’il y avait : du gin, du Whisky pur-feu, de l’eau de vie avec un arrière goût fruité, aucune idée de ce que c’était cependant –enfin, après j’ai pu voir ce que c’était sur la carte-, de la tequila et une pointe de vodka pour couronner le tout pour les cocktails que la blonde m’avait préparé. Etait-ce une erreur de la serveuse ? La vodka n’était pas mentionnée sur la carte –ouais ouais, j’arrivais encore à lire un tantinet correctement-. Quoique, ça me dérangeait pas plus que ça, c’était même meilleur avec la vodka que sans. Un petit goût en plus. Je reposais mon sixième verre vide, le crâne en compote, portant mes mains sur mon front. Les verres précédents commençaient à faire effet. Et dans une petite heure je serais à terre en train d’agoniser ou de pioncer comme un gosse. Un mouvement devant moi me fait redresser la tête : la blonde était là, et venait de se servir un verre de ce qui semblait être du Whisky pur-feu, pour finalement ouvrir la bouche à mon attention « Alors? Vous essayez de vous noyer ou de vous désinfecter de l'intérieur ? Parce qu'avec la dose d'alcool que vous avez ingéré, vous devez avoir réussi à faire à peu près les deux à l'heure qu'il est. » Je souris, amusé par sa question. Même moi je ne savais pas vraiment pourquoi je buvais, mise à part que je fêtais la mort de mon ordure de père. D’ailleurs, j’étais "invité" à l’enterrement, dans quelques jours. Si je n’avais pas été sûre que Skandar n’y serait pas, j’y aurais même pas mis la baguette. Mais elle devait l’être, sans aucun doute, quoi qu’il ait pu lui faire, quoi qu’il se soit passé entre eux, elle irait. Je souris avant de la voir lever son verre comme pour trinquer. Mais le mien était déjà vide, alors je lui fis un signe de la main en baissant la tête un sourire en coin. Elle enchaine en se présentant. Jill… Ce nom me disait un truc. Mais j’n’avais pas les idées assez clair –et à tout avouer, mon état ne le permettais pas-. Si je me souvenais de mon… Mon nom. Je serre la mâchoire. Mon prénom, ouais. Mon nom de famille, nan –toute manière, elle voulait pas le connaître, alors j’m’en sortais encore, et elle pourrait pas me chambrer la dessus-. Il en valait pas la peine de toutes manières. Si ça tenait qu’à moi, j’l’aurait changé depuis longtemps. Mais y’avais encore Skandar dans l’histoire. Seule Williams, jusqu’à son mariage ? Et j’étais pas vraiment pressé que ça arrive. D’accord, c’est pas une raison suffisante, mais c’était assez suffisant pour moi. Je relève mes yeux bleus vers la serveuse pour lui répondre « Sean. Et n’ais-je donc pas le droit de venir par pur et simple plaisir ? Ou dès qu’un homme s’enfile quelques verres d’alcool c’est obligatoirement qu’il y a une raison. » Je lui souris ironiquement avant d’hausser les épaules en guise de véritable réponse à sa première question. Je scrute alors son minois. Elle était pas mal. Yeux bleus –et ténébreux-, visage fin, longs cheveux blonds, une taille convenable, une belle silhouette… Elle me rappelait quelqu’un. Deux personnes, à vrai dire. Mais plus aucune idée, tout comme son prénom, de savoir d’où il venait. Ça ne devait pas être important, dans tous les cas. Je m’en serais souvenu.
Jill K. Fawley
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Ven 17 Juil - 2:36
A man have needs, and that need is booze
Jill + Sean
Venir au Filet du Diable pour boire toute la nuit sans avoir une raison ? Je commence à connaître les différents types de clients qui fréquentent ce cabaret et je peux vous assurer que personne ne fait ça. Bien sur, je n'exclus pas la possibilité d'avoir découvert une nouvelle espèce d'alcoolique. D'ailleurs, ce serait dommage qu'un mec aussi séduisant ne soit en réalité qu'un pauvre ivrogne. Peu de filles aiment ramasser leur petit ami dans un caniveau avec quatre grammes dans le sang.
Quoiqu'il en soit, mon client ne semble pas particulièrement disposé à se lancer dans une conversation avec moi. Je me ressers un verre pour meubler le blanc qui s'est installé entre nous. Le barman jette un regard circulaire à la salle vide et décide de rentrer chez lui. Il me gratifié d'une bise au passage et nous laisse tous les deux. En d'autres circonstances, j'aurais probablement profité de l'occasion pour tenter un flirt avec Sean, mais je ne suis pas sûre qu'il en ait particulièrement envie. Je tente de relancer la conversation.
"Très bien, dans ce cas je vous offre votre prochain verre. Disons que la maison aura suffisamment fait de bénéfices sur votre dos pour cette nuit."
Je lui sers sur le champ le verre en question. L'alcool que j'ai moi même avalé commence lui aussi à faire effet et dissipe totalement ce moment de silence gênant entre nous. Il faut dire que je n'avais pas forcément posé ma question avec beaucoup de finesse. En même temps, je tente de me rappeler d'où j'ai déjà vu ce type, mais rien ne me revient en tête. Vu sa descente impressionnante, je suppose que j'ai déjà dû le voir accoudé au couleur avec les autres habitués du Filet du Diable, qui viennent autant pour le spectacle que pour les cocktails originaux de la carte.
"Et sinon, qu'est ce que vous faites dans la vie?"
Je me collerait presque une baffe pour cette question stupide qui enfreint une règle pourtant élémentaire de la drague: lancer quelqu'un sur sa vie professionnelle nuit gravement à l'ambiance de la soirée et à vos chances de pouvoir vivre quoi que ce soit avec lui. En même temps, Sean ne semble pas être une pipelette et je ne suis pas la reine des discussions intéressantes. Un sujet aussi banal que celui là peut peut être déboucher sur une conversation plus torride? Si ça se trouve, il est strip-teaseur. Je dois dire que ça serait bien plus pratique de lui glisser un petit Gallion dans le caleçon pour disposer de lui que de devoir le séduire.
Je me retourne pour attraper la bouteille de vodka derrière moi et j'en profite pour ouvrir un bouton de mon chemisier. Si avec ça le message n'est pas passé, je ne sais pas ce qui lui faut. Peut être un panneau de dix mètres "Voulez vous coucher avec moi ce soir?". Au moment où je réalise que je suis en train de m'interroger sur le prix d'un tel panneau, je prends conscience de mon état d'ébriété. Quand ce genre de choses commence à me passer par la tête, c'est le signe que je vais pas tarder à perdre le contrôle de moi même si je ne m'arrête pas de boire. Genre maintenant. Du coup, je me sers un shot de vodka que j'avais aussi sec. J'adore prendre des risques.
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Sean A. Williams
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Ven 17 Juil - 21:36
Le barman s’en va. Le cabaret est vide. Il devait rester quelques clients aux étages supérieurs, mais tous avaient quittés le cabaret, vue l’heure qu’il était –en fait, j’avais sincèrement aucune idée de quelle heure il était, mais ça expliquerait pourquoi ils se sont tous barrés-. Il embrasse la serveuse sur la joue avant de quitter la grande salle, nous laissant seuls, Jill et moi. Un silence s’installe légèrement après son départ, nous mettant tous les deux dans l’embarras. En temps normal, j’aurais tenté de faire la conversation à la jolie sorcière, mais j’avais bien trop mal au crâne pour commencer à rire aux éclats avec une inconnue –quoique, ce dernier point ne me gênait pas vraiment- « Très bien, dans ce cas je vous offre votre prochain verre. Disons que la maison aura suffisamment fait de bénéfices sur votre dos pour cette nuit. » Elle voulait vraiment que j’ai un coma éthylique elle, c’était pas possible. Je soufflai bruyamment, amusé –et carrément stone, alors pour le coup, j’étais amusé un peu par tous ce qui se passait. Voyez par exemple, la lampe là haut, le lustre plus tôt, et bah il était drôle dans son genre, à pas bouger, avec tous ces diamants ou ses imitations, je savais pas vraiment…-. Je la vois s’empresser de me remplir un verre de Whisky pur-feu, et après l’avoir remerciée d’un signe de tête, je porte le verre à ma bouche pour en boire le contenu d’un seul trait, avant de le reposer, ayant toujours la tête qui tournait. Faut dire, après tous ces cocktails et maintenant le whisky, j’avais encore de la chance d’être encore debout et à moitié conscient –ouais ouais, à moitié quand même un peu, ça peut servir, on sait jamais elle aurait quoi derrière la tête la Jill-. « Et sinon, qu'est ce que vous faites dans la vie? » Elle lance ça comme ça, brisant le silence. Faut dire, elle avait pas l’air d’engager souvent les conversations, j’devais être assez chanceux, surtout que je faisais rien pour lui donner raison. Autant être sympa, et tenter d’habiller la conversation moi aussi « Le jour je sers derrière un bar, la nuit j’me fous de l’autre côté du bar et je consomme. Moins que ce soir, par contre. » et tandis que je lui répondais, elle s’était retournée, attrapant une bouteille de quelque chose –j’avais sincèrement pas la tête à lire sur un étiquette, que ce soit écrit en gros ou non-. Lorsqu’elle se retourna vers moi, je ne pu m’empêcher de regarder son décolleté, qui semblait légèrement plus important que quelques secondes auparavant. Elle se sert un shot avant de l’avaler cul-sec. De la vodka. Elle aussi, avait dû consommer, que ce soit avec les clients ou seule. On allait être bien, tous les deux, complètement bourrés dans un cabaret vide où… Je clignai des yeux, comprenant enfin ce que son nouveau décolleté imposant pouvait signifier. Elle n’avait pas dû consommer, nan, elle avait consommé. Et ce n’était pas vraiment pour me déplaire. J’arquais un sourcil, un sourire en coin avant de la regarder dans les yeux –ouais ouais, les vrais yeux, avec lesquels on voit, ça vous étonne ?- « En général je ne finis jamais mon service seul. C’est la même chose pour toi ? » Le "tu" étais sorti tout seul. J’étais tout sauf assez sobre pour réfléchir et penser à une formule de politesse, et le Pur-Feu n’arrangeait pas grandement mon état. Je m’étais lancé dans un jeu. Dans son jeu. Et je n’avais aucune idée de comment ça allait se terminer. Ou de si je m’en souviendrais le lendemain. Je me remis correctement sur ma chaise, et, entendant un tintement aigue, me souvins que je n’avais pas payé tous les cocktails. Je sortis alors la bourse avant de lui rendre sa taille normale d’un geste de baguette, sortant alors dix galions de la bourse pour payer les cinq cocktails restant. Je les empilais les uns sur les autres –même en étant bourré je reste pointilleux… Beh dit-donc- avant de les faire glisser vers Jill, puis, sortant un onzième que je mis de côté comme un pourboire, pour la patience de la serveuse envers moi –et peut-être autre chose, qui sait- « Avant que j’oublie. »
Jill K. Fawley
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Lun 20 Juil - 0:40
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Tears Into Wine
Jill + Sean
Un barman alcoolique? C'est pour le moins original. Cela dit, il a la décence de payer tout de suite, avant qu'il ne finisse par terre la tête dans son vomi. Et tant mieux. Il n'y a rien de plus désagréable que de devoir convaincre un mec ivre mort qu'il te doit de l'argent. J'ai déjà vu un ancien serveur du Filet du Diable se faire casser une bouteille sur la tête pour moins que ça. Depuis,il est devenu pédiatre dans un village moldu. Cette pauvre pédale.
Au moment où je finis cette phrase par cette insulte totalement gratuite et injustifiée, je m'aperçois que je viens de la prononcer à haute voix. Décidément, le Whisky Pur-Feu m'est monté à la tête bien plus vite que ce que je pensais. Il faut dire que je n'ai jamais particulièrement été très endurante face aux effets de l'alcool. Quelqu'un dans ma tête me tape sur l'épaule pour me rappeler que Sean m'a posé une question et que ça serait sympa d'y répondre. Déjà que je viens de passer pour une folle échappée de son asile...
"Oui euh non... Enfin je sais pas... Peut être. Normalement je finis pas mon service aussi tard."
D'ailleurs c'est rigolo comme nom Sean. Ça me fait un peu penser au mot radiateur. D'ailleurs j'ai chaud. Mais se mettre toute nue c'est mal je crois. Ou alors on dit qu'on est dans un autre monde ou la société de voit pas l'exhibitionnisme d'un mauvais œil?
Mon dieu, je viens encore de penser à autre voix. Je me mets une claque mentale qui me fait mal à la joue. En fait, c'était une vraie claque. Et en même temps, le plancher se transfrme en tapis roulant et je tombe par terre en riant aux éclats. Je soupçonne le Filet du Diable de n'être en realité qu'un ensemble de piège qui veut me faire du mal. Mais pourquoi moi? Je n'ai rien fait... Ça me rend triste tiens. J'ai besoin d'un peu de réconfort.
Je me relève et je me dirige d'un pas hésitant vers Sean qui n'a pas bougé. Je lui fait un câlin en posant ma tête sur son épaule. Il sent bon d'ailleurs, un mélange agréable d'alcool et de parfum. Je passe une main dans ses cheveux en lui murmurant à l'oreille.
"En fait, t'es pas un gars méchant. T'es un gentil. Comme Superman. Ou Garfield, mais en mec pas roux et moins gros. Pourquoi t'es pas gros? T'aimes pas les lasagnes? Non, en fait, t'es un SuperSean. Tu sais voler? Tu m'emmène dans ta Forteresse de la Solitude?"
Je m'étonne moi même de connaître tant de trucs Moldus. Il faut croire que l'alcool fait ressortir des choses étranges enfouies dans mon cerveau. Et comme je suis bien dans les bras de Sean, je vais y rester jusqu'à ce qu'il vole. Na.
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Sean A. Williams
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Ven 21 Aoû - 21:43
Alors elle, elle ne tenait pas vraiment l’alcool. Quoique, en fait, je ne savais pas réellement combien de verre elle avait consommé. Peut-être qu’elle en avait pris plus que moi ? Avec une serveuse comme ça, qui ne serait pas tenter de lui payer une tournée ? J’entendis la voix de… de… Ah oui, Jill, nom de Merlin, faut que j’arrête de boire quand je rencontre des gens ! M’enfin, la voix de Jill. Une sorte d’exclamation que je n’ai pas écoutée, pas retenu, enfin, une histoire de pédale, je crois. Une pédale ? Une pédale de bicyclette ? Tu entrouvre la bouche, te plongeant dans une réflexion intense, le regard dans le vide. Tellement que je n’entends pas tellement sa réponse. Juste quelques bribes, mais j’m’en souviens plus. Je me frotte le visage, un mal de crâne encore plus fort que les précédent que niquant la tête. Je dois arrêter de boire. C’est fini pour ce soir. A pu. Sinon je finirais dans le cani… caniche ? Canidé ? Euh… Canisse ! Nan… Caniveau, ah, oui, voilà, caniveau. Attendez, je disais quoi déjà, avant de chercher mon mot ? Rah putain, c’est pas possible de commencer à être aussi bourré, je tiens l’alcool, d’habitude… Bon. D’accord. Ça c’est un putain de coktails cercueil. J’devais m’estimer heureux de pas être encore tombé raide. Puis, la voix de Jill me réveille –à moitié- de nouveau. Une histoire d’exhibitionnisme. Pourquoi l’exhibitionnisme ? Attendez, c’est quoi l’exhibition déjà ? C’est… Et là la blonde se fout une claque. Elle est tarée ou juste un peu fêlée ? C’est pas la même chose en plus ? Je la regarde, d’un drôle d’air, tandis qu’elle tombe au sol. Aucune expression de ma part, je la regarde juste être par terre et rire comme si elle avait quatre ans et qu’on lui faisait des chatouilles. Puis elle se lève. Pourquoi elle se lève ? C’est pas bien par terre ? Elle est sur un tapis qui à l’air confortable pourtant ! Si j’étais pas sûr de tomber raide au sol si je me levais, j’y serais aller pour dormir. Bah oui, j’allais pas pouvoir rentrer dans cet état, c’est carrément impossible. Je sais même plus où j’habite. Tiens, ça pourrais être drôle d’y aller, et de me tromper d’appartement. Je connais pas mes voisins, peut-être que comme ça je les connaitrais mieux. Sauf si c’est un gros sorcier baraqué, alors là, non, j’préfère pas, il me réduirait en miette… En miette de Sean ? ou en miette de Williams ? Et à quoi elles ressembleront mes miettes ? La bouche entrouverte, je regarde le plafond, réfléchissant à la forme et à la couleur de mes miettes qu’un voisin géant aurait fait de moi. Je sens quelque chose se poser sur mon épaule. S’avez, genre un poids supplémentaire à porter. Des cheveux blonds qui descendent sur mon bras et mon torse. Oh tiens, et si les cheveux de Jill étaient électriques ? Elle aurait la boule disco, et on pourrait danser ! Il ne manquerait plus que les strasses et les paillettes. Bah oui, je suis sérieux, ça serait vraiment trop cool pour finir la soirée ! « En fait, t'es pas un gars méchant. T'es un gentil. Comme Superman. Ou Garfield, mais en mec pas roux et moins gros. Pourquoi t'es pas gros? T'aimes pas les lasagnes? Non, en fait, t'es un SuperSean. Tu sais voler? Tu m'emmène dans ta Forteresse de la Solitude? » Garfield ? Le gros chat roux ? Ah oui, je le connais, il est drôle, tiens. Il mange tout le temps. Et il a un chien, vraiment con d’ailleurs, qui l’accompagne tout le temps. SuperSean ? ça me plaît ça comme nom ! Sauf que j’ai pas de cape… Je vacille légèrement sur ma chaise. Ah non, il n’est pas question que je tombe ! Je tourne la tête vers la serveuse et la regarde. C’est fou qu’elle a des belles lèvres. Elle met du rouge à lèvre ? Ca à quel goût le rouge à lèvre ? Et ses lèvres, elles ont quel goût ? Tient, d’un goût, j’ai faim. Y’a pas à manger dans ce bar ? Roh et puis tant pis, j’ai l’impression que les lèvres de la sorcière m’appellent. Ouais, avec des petites voix nasillardes. Ah, sauf que là, ça serait des petites voix… bucaillarde ? Euh… Bref. Elles m’appellent. Et quand les gens ils m’appellent, bah je viens, moi ! Pis là, je l’embrasse.
*** ‘tite ellipse de la nuit ***
J’ouvre les yeux. Nom de Merlin, que j’ai mal au crâne. Et où c’est que j’suis ? Je grimace avant de regarder autours de moi. J’suis sur une sorte de banquette, mais elle est toute tordue. Genre les banquettes en arc de cercle. J’vous jure, ça fait mal au dos ça aussi. Je me lève, du moins, j’essaye : je me cogne le front contre une table à la con. Après une cuite comme je me souviens avoir pris hier, j’vous jure que ça fait un mal de chien, autant à l’extérieur qu’un l’intérieur. Je porte ma main sur mon front, le protégeant par reflexe mais bien trop tard. Les yeux plissés, je balaye la grande salle du regard… Je suis encore au cabaret ? Ou est-ce-que j’ai bougé ? Je vois le bar, un peu plus loin, et deux ou trois tables dont la nappe en tissu semble s’être barré, ou à moitié. Des lampes d’ambiances aussi, d’ailleurs. Attendez, laissez-moi me souvenir de ce que j’ai fait hier. Je suis venu au Filet du Diable, j’me suis enfilé au moins six cocktails dont je me souviens même plus le nom et d’autres verres de je sais plus quoi. Et puis y’avais la serveuse aussi, avec qui j’ai parlé. Attendez, euh, Julie ? Juliette ? Ah nan, merde, Jill, je crois… hein ? D’ailleurs, elle est où, la jolie serveuse ? Je me lève avec peine, me frottant la tête, les yeux fermés sous l’aveuglante lumière du… matin ? –cherchez pas, il fait encore sombre- Il faut que je trouve une crinière blonde. Je parcours la pièce d’un pas lent, en espérant que la sorcière soit là. De là, je parviens à trouver des pointes de cheveux blonds, trainant sur le sol propre –ouais je mens pas- du cabaret. Et merde, elle aurait pas préféré se mettre sur une banquette, comme moi ? C’est plus confortable. Quoique, elle aussi était bien allumée hier. Je m’avance vers elle pour la découvrir, encore totalement endormie et bien affalée sur le sol. En petite tenue. Attendez, hier, ça s’est fini comment, déjà ? J’me souviens que jusqu’à ce que je l’ai embra… et merde.
Jill K. Fawley
Mangemort corruptus in extremis
ϞSorcier depuis : 08/07/2015 ϞHiboux : 38
Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean} Lun 31 Aoû - 22:28
The Hangover
Jill + Sean
Je sais pas si vous avez déjà regardé des comédies romantiques moldues. Personnellement - mais ne le répétez à personne, ça pourrait me coûter bien plus que ma place au sein des Mangemorts - j'en ai déjà regardé une. Je vous passerais les détails, mais j'ai détesté. Bien trop niais à mon goût. Mais juste pour que vous voyez ce que je veux dire, je vais vous raconter une scène. On est au lendemain du premier baiser des personnages principaux. Ils se réveillent parfaitement coiffés, plein de passion et d'amour au fond des yeux. Des oiseaux chantent, un rayon de soleil filtre d'une fenêtre. Tout est magnifique, c'est l'amour, c'est la joie... C'est surtout pas la vraie vie. Quand j'ouvre les yeux, je suis étendue de tout mon long sur le plancher du Filet du Diable, juste derrière le comptoir. Je n'ai presque aucun vêtement, mais en revanche, j'ai une des pires gueules de bois de ma vie. Genre comme si on m'avait planté un tube dans la tête et qu'un type qui me veut du mal s'amusait à y déverser un mélange de lave de clous et d'acide sulfurique. Je cherche mes vêtements, mais ces fourbes ont visiblement décidé de se planquer un peu partout dans le bar. Il y a même un pantalon accroché à un lustre. Heureusement qu'il n'est pas à moi. Mais merde, qu'est ce qu'on a bien pu faire hier pour en arriver là? En fait, c'est plus comment on a fait ça hier. Parce que même si je ne me souviens de presque rien, il ne faut pas être Einstein pour deviner ce que deux personnes de sexe opposé, majeures, vaccinées et surtout ivres ont bien pu faire en sous vêtements. C'est déjà un miracle en soi que je les ai encore sur moi
En balayant la pièce du regard, mes yeux se posent sur Sean. Tiens, je me rappelle de son nom? Hallelujah. Il n'a pas l'air tellement plus frais que moi. Je tente de me relever, mais mes jambes ne sont pas de cet avis. Au moins, je n'ai pas couché avec un type laid, ou pire, mon patron. Enfin il est la salle mais... On s'en fout. Je parviens à articuler.
"Salut... Euh... Y a ton pantalon genre accroché là-haut... Tu saurais pas ou sont nos baguettes par hasard? Sans parler de nos fringues d'ailleurs."
Deux trucs dont normalement je ne me sépare jamais. Je n'ai aucune idée de ce qu'on va faire ensuite. Je suppose qu'on devrait ranger le bar avant que qui que ce soit ne vienne. Oh, et se rhabiller serait une excellent idée aussi. Mais avant toute chose, je vais préparer mon remède magique pour soigner la gueule de bois: un bon café.
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Sujet: Re: Get drunk alone ? it's never good. {Jill&Sean}