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 Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady

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Jill K. Fawley
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Jill K. Fawley
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MessageSujet: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyJeu 16 Juil - 2:55

Ugly Fat
Motherfucker
Jill + Milady


Avoir un travail de couverture ne me pose d'ordinaire que peu de problèmes. Je viens de temps en temps, je fais le minimum nécessaire, tout se passe bien. Et puis c'est sympathique de prendre une pause de temps en temps, de faire quelque chose de simple comme servir des gens, loin de tous les soucis que peuvent apporter le poste de sous-lieutenant. Mais il y a des soirs ou je regrette vraiment de ne pas pouvoir tout laisser tomber. Et hélas, ce soir en fait partie.

Je travaille au Filet du Diable depuis quelques mois maintenant, assez longtemps pour pouvoir reconnaître un client ivre quand j'en vois un. Le type assis à la table du fond qui ne me quitte pas des yeux est l'exemple même du gars qui ne connait pas son seuil de tolérance aux boissons alcoolisées. Je devrais me sentir flattée qu'il me regarde avec autant d'insistance depuis si longtemps. Je le serais probablement si il n'était pas doté d'un embonpoint avancé, d'une calvitie et d'une moustache répugnante. Et si il avait quinze ans de moins.

Malgré tout le dégoût que m'inspire cet homme, je retourne vers sa table en affichant un sourire de composition. Qu'il prend manifestement comme une invitation à l'exposer sa collection de plombages et de caries. Tout en commandant, il laisse sa main s'aventurer sur mes reins. Je suis à deux doigts de l'encastrer dans le mur, mais je me retiens. Connaissant le patron de l'établissement, je pense que je ferais mieux d'éviter. Mais qu'il ne me pousse pas trop non plus.

Je reviens quelques minutes plus tard lui apporter sa pinte de Guiness. Même ce qu'il boit me donne envie de vomir. J'ai horreur de la bière. Et j'ai horreur de ce type. Je garde malgré tout mon calme et je pose son verre sur la table. Et c'est ce moment que choisit le gros porc pour me mettre la main aux fesses. Et il ne me donne même pas de pourboire.

Sans prendre le temps de dégainer ma baguette - et tant mieux pour lui, d'ailleurs, un sortilège impardonnable est si vite arrivé - je lui écrase mon point dans le nez. Tout en remerciant mentalement mon frère et ses cours de self defence improvisés, j'entends l'os craquer sous mon point. La, je risque d'avoir quelques ennuis. Agresser un client ne correspond pas vraiment à la politique de la maison. Et même si le Filet du Diable est à mille lieux d'être un bar normal, certaines choses ne se font pas.

En attendant, le gros type hurle à la mort en plaquant ses mains sur son visage ensanglanté. Quand à moi, je suis un peu prise de court devant la situation dans laquelle je me suis mise. Je reste plantée la, sans trop savoir que faire. J'essaie de constater l'ampleur des dégâts, mais le type ne me laisse même pas approcher. J'hésite à le traiter de chochotte - après tout, ce n'est qu'un nez - mais je décide de ne pas agraver mon cas. Du coup, j'attends à côté de la table qu'il ait fini de hurler.


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Milady S. Rosier
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MessageSujet: Re: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyJeu 16 Juil - 23:44

Ugly Fat Motherfucker [Jill]

Accoudée au comptoir du bar, je sirotais distraitement un « milady » tout en parcourant la salle du regard. Une dose normale de téquila et beaucoup de citron vert ainsi que je l'appréciais, le barman connaissait mes goûts. Cela m'avait toujours amusé que Lucius ait attribué mon nom à l'un des cocktails. Mes prunelles se posèrent brièvement sur la scène. Cannelle réalisait des figures acrobatiques comme elle le faisait tous les soirs depuis pas mal de temps déjà. C'était un spectacle envoûtant, mais j'avais tant l'habitude de la voir à l'oeuvre qu'il n'avait plus pour moi beaucoup d'attrait. Je passais la salle en revue. Le passage de Jill capta un instant mon attention, la serveuse était relativement nouvelle, elle ne bossait ici que depuis quelques mois et jusque là son travail avait toujours été satisfaisant. Ce soir, elle me semblait un brin tendue cependant, bien qu'elle affichait un sourire très professionnel. Difficile de la blâmer, je savais bien à quel point certains clients pouvaient être lourds surtout après quelques verres. Après tout, j'avais moi même travaillé quelques temps comme serveuse il y a pas mal d'années de ça, pas longtemps certes, mais cela suffisait. Je touillais machinalement le fond de mon verre avec la paille, mon attention dirigée vers les clients dans leur ensemble et le va et vient incessant du petit personnel. Il y avait beaucoup de mouvement. Comme pratiquement tous les soirs, la salle était bondée et très animée. Je vis passer un certain nombre d'habitués des lieux qui s'arrêtaient seulement le temps de me saluer avant de poursuivre vers des étages plus sélects, seulement accessibles à quelques privilégiés.  

Je ne tarderais probablement pas à y aller moi aussi, j'avais l'intention de dormir là ce soir, dans la chambre outrageusement luxueuse que je partageais avec le maitre des lieux dans une aile privée. Je n'avais pas vu Lucius, probablement était-il occupé quelque part, discutant avec de riches clients ou s'amusant en galante compagnie. Pour ma part, j'avais eu une journée fatigante et je n'aspirais qu'à me détendre. J'étais sur un gros coup, un contrat de 1500 gallions d'or pour la tête d'une crapule pleine aux as, un caïd de la mafia sorcière russe spécialisé dans le trafic d'une nouvelle drogue assez populaire à base de feuille d'Alihotsy. Apparemment le type était coupable d'extorsion en tout genre, ainsi que de meurtres et il s'était fait un paquet d'ennemis. D'ailleurs, il devait s'en douter car il était sans arrêt entouré par une petite armée de garde du corps, ce qui rendait la mission un peu délicate. J'avais passé la journée à le filer pour connaître ses habitudes et trouver la meilleure manière de l'atteindre, ça m'avait épuisée mais bon pour une telle somme ça en valait la peine. Et puis j'avais déjà accepté le deal de toute manière. Ce soir, j'avais juste envie de me vider la tête et de profiter d'un moment de tranquillité en buvant des cocktails gratuits, en tant qu'associée du Filet du Diable je bénéficiais d'un certain nombre d'avantages.

Alors que je terminais ma boisson, il fallut que les choses dégénèrent. Je vis la scène se dérouler comme au ralenti. Jill revenait servir un client, celui ci eut la main un peu trop baladeuse et une seconde plus tard le coup de poing était parti. Un craquement sourd, un bruit de verre brisé quand le type s'écroule sur la table et se met à hurler comme un porc qu'on égorge, dérangeant ainsi tous les clients. Immédiatement les types de la sécurité rappliquent mais il n'y a pas grand chose qu'ils puissent faire, ce n'était pas comme si le mec avait provoqué délibérément une bagarre, il avait juste agi comme le vieux con pervers qu'il était. Il aurait fallu régler les choses avec diplomatie mais maintenant que notre serveuse l'avait cogné, il était devenue une victime. Il fallait que j'intervienne. Je me levais du bar pour me diriger vers la source du chaos. Je me rendis seulement compte à cet instant que ma main était crispée sur le manche de la baguette magique que portais à la ceinture, j'avais du réagir inconsciemment en entendant le combat éclater. Je me fis violence pour ne pas céder à la tentation de jeter un silencio bien senti – ou un autre sort plus radical - sur l'imbécile qui continuait à vociférer tout en foutant du sang un peu partout. Cela n'aurait pas vraiment arrangé les choses.

« Monsieur, je vous en prie, essayez de vous calmer. » déclarais-je en m'adressant au client furieux tout en adoptant un air aussi poli et affecté que possible. Je tentais de m'approcher pour le calmer mais à l'évidence, il ne semblait pas décider à la boucler. Je pris néanmoins ma baguette et réussi à lancer un « Episkey » informulé histoire d'éviter qu'il salisse encore davantage.  Je n'étais pas franchement douée pour les sortilèges de soin, mais cela devrait bien faire l'affaire pour l'instant. Bon, son nez semblait encore un peu tordu mais peut être était-ce sa forme normale après tout ? « Vous voyez, c'est fini, on va... »

« Cette pute m'a cogné ! » me coupa-t-il, gueulant toujours, «Vous tolérez que vos employés s'en prennent aux clients, ici ? J'exige une réparation, vous entendez ! »

Formidable. De mieux en mieux. On allait finir par se retrouver avec une putain de plainte sur les bras, tout ça parce que ce vieux con imbibé saignait un peu du nez.  Et puis sérieusement, Jill avait pété les plombs ou bien ? D'où ça c'est vu qu'on tabasse les clients ? Je jetais un coup d'oeil vers elle, qui se tenait près de la table d'un air parfaitement détaché. Je pris sur moi pour garder mon calme. Tout autour de nous, les autres clients regardaient la scène avec des airs plus ou moins effarés et je ne voyais Galahaad nulle part. Il était où celui là quand on avait besoin de lui ?  Je poussais un soupir, je n'avais d'autre choix que de m'écraser devant l'autre emmerdeur.

« Je comprends Monsieur, ça ne se reproduira plus mais je dois néanmoins vous rappeler qu'il est interdit de toucher aux serveuses... »

« Vous insinuez que c'est de ma faute, maintenant ?»

Merlin, accordez moi assez de patience pour ne pas tuer ce type, priais je mentalement tout en me meurtrissant les paumes avec mes propres ongles à force de serrer le manche de ma baguette. Par chance, Galahaad choisit miraculeusement ce moment pour apparaître ce qui m'évita de répondre en risquant de provoquer un incident supplémentaire. Je m'adressais plutôt au sorcier responsable de la gestion des problèmes en tout genre histoire qu'il prenne la relève.

« Occupe toi de ça s'il te plait, et emmène le ailleurs. Tu n'as qu'à lui proposer une fille pour le divertir et lui offrir une conso gratuite. »

Laissant le vieux con aux bons soins de Galahaad, je me retournais en direction de Jill qui était toujours plantée là et lui lançais un regard assassin. Si la situation avait été différente, je l'aurais certainement félicité pour sa droite et il fallait bien avouer que l'autre ne l'avait pas volé. Mais voilà, l'ennui c'est que ce genre d'incident c'était mauvais pour les affaires et je ne pouvais pas laisser passer ça ici. En plus, cet espèce d'enfoiré de client m'avait bien foutu en rogne. Je ne pouvais pas me permettre de me défouler sur lui, mais Jill faisait un bouc émissaire tout désigné, d'autant plus qu'elle était à l'origine de tout ce bordel.

« Tu peux me suivre, s'il te plait. » lâchais-je à son intention avant de la précéder dans une autre salle réservée au personnel ou nous pourrions avoir une petite conversation à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. La formulation était polie, mais ça n'en restait pas moins un ordre de ma part. Lui faisant face, j'attendis que la porte se fut refermée derrière nous pour déclarer:  

« Alors, tu comptes t'expliquer ? »
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MessageSujet: Re: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyVen 17 Juil - 3:49

Ugly Fat
Motherfucker
Jill + Milady


 Je regarde avec détachement Milady prendre la situation en main. À vrai dire, je suis un peu choquée. Bien sur, moins que le type qui continue de vociférer, mais quand même. Tout s'est passé très vite, et j'ai réagi instinctivement. Mais je ne suis pas sûre que Milady en tienne compte dans une dizaine de minutes quand elle va me passer un savon et le licencier. En même temps, je ne vois pas trop quelle autre alternative j'avais. Me laisser tripoter? Non merci. Un Avada Kedavra? Si on pouvait éviter devant une salle bondée...

Milady laisse Galahad gérer le client conflictuel en l'amadouant à l'aide d'alcool et de filles de joie. Ce qui résume très bien la politique de la maison, cela dit. Ma cousine ayant fini avec le gros type, elle se tourne vers moi et me prie de venir avec elle. Je la suis, encore un peu désorientée. Enfin Jill reprends toi! Tu est chez les Mangemorts, tu tues des gens, et une pauvre main au panier te met dans cet état là ? Tu ne veux pas aussi un petit bisou magique, pendant qu'on y est ?

Milady nous emmène dans une petite salle ou je la soupçonne de découper des gens à la tronçonneuse tant elle est isolée et sécurisée. Ou alors c'est ici que ma cousine organise ses ébats avec ses divers amants? Mon imagination bien trop fertile à mon goût est stoppée nette par Milady qui m'interroge d'un ton sévère.

« Alors, tu comptes t'expliquer ? »

Pas si je peux l'éviter. Mais hélas, il va bien falloir que je lui raconte ma version des faits.

"Euh... Pour faire simple, le client que j'ai frappé avait eu la main un peu trop aventureuse du côté du bas de mon dos... Et heu... Disons que toute action entraîne une réaction, en l'occurrence un nez cassé. Mais je ne voulais pas lui faire de mal, au départ !"

Oui, encore heureux. Je dois être une des personnes qui sait le moins bien raconter les choses en sa faveur. Parce qu'à la place de Milady, je pense que je me renverrais tout de suite.

"Mais c'est la première fois qu'un incident de ce genre arrive et je jure que cela ne se reproduira pas! Enfin, j'espère. Quoiqu'il en soit, je voulais te remercier d'avoir quand même pris ma défense en rappelant à cet homme de garder ses mains dans ses poches avec les serveuses."

J'espère que la deuxième partie de ma plaidoirie improvisée passera mieux que la première, qui était clairement catastrophique. Cela dit, comme c'est la première fois que je suis réprimandée par Milady, je ne sais pas trop à quoi je dois m'attendre de sa part. Un peu de solidarité féminine? Je dois avouer que ce ne serait pas de trop. En tous cas, j'espere que j'éviterais de me faire virer. J'ai besoin d'un travail de couverture et bosser au Filet du Diable est clairement un boulot pas trop difficile, si on excepte le petit accrochage de tout à l'heure.


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MessageSujet: Re: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyVen 17 Juil - 19:00

Ugly Fat Motherfucker [Jill]

Je dévisageais Jill avec un regard sévère, attendant qu'elle me fournisse des explications pour son soudain accès de violence. Cela me faisait un peu bizarre de devoir la réprimander, elle n'était pas une simple employée, elle était aussi ma cousine du côté maternel, un peu éloignée certes, compte tenu du fait que mon mère avait assassiné ma mère et mes grands parents, on ne pouvait pas vraiment dire que les Rosier et les Fawley étaient proches, mais elle restait ma cousine quand même. Et puis, nous nous connaissions plus ou moins depuis Poudlard où elle avait aussi étudié dans la maison de Salazar. Quoi qu'il en soit, j'espérais vraiment pour elle qu'elle ait une très bonne raison pour son pétage de plomb, suffisamment pour que je sois en mesure d'expliquer à Lucius pourquoi la serveuse qui avait refait le portait à un client travaillait encore pour nous.  Je n'avais pas du tout l'intention de la renvoyer, je l'aimais plutôt bien dans le fond mais il est vrai que parfois elle pouvait avoir un comportement assez virulent. Le moins qu'on puisse dire c'est que Jill était une forte tête et pas le genre à se laisser faire sans broncher. Pour moi, ce n'était pas un défaut, bien au contraire, mais il fallait vraiment qu'elle apprenne à se contrôler quand elle bossait.

En entendant les explications de Jill, je ne pus m'empêcher de porter une main à mon front, un geste mi blasé, mi-exaspéré avant de pousser un soupir. Elle était sérieuse là ? «Toute action entraine une réaction » c'était ça tout ce qu'elle trouvait à dire pour sa défense ? Encore heureux qu'elle n'ait pas eu l'intention de lui faire du mal « au départ » pour reprendre ses mots. Voilà qui me faisait une belle jambe, tiens. Il n'aurait plus manqué qu'elle ait prémédité la chose, en plus. Je levais les yeux au ciel et secouais légèrement la tête. Qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire d'elle ? La serveuse sembla quand même se rendre compte que sa plaidoirie était plus que douteuse et pas franchement convaincante car elle ne tarda pas à reprendre la parole pour tenter de limiter les dégâts et me remercier d'avoir pris son parti face au client. Cela étant, je ne pus m'empêcher de relever un léger soucis avec sa formulation des choses et je ne manquais pas de lui en faire la remarque:

« Comment ça, tu espères que ça ne se reproduira pas ?» commentais-je en insistant sur le verbe espérer. Etais-je supposée comprendre qu'elle n'en était pas sure ? Elle se foutait de ma gueule là, non ? A l'entendre, c'était comme si elle était pas responsable de ses propres actions et que tout ceci n'était qu'un fâcheux concours de circonstance indépendant de sa volonté. Si tel était sa vision des choses, nous voilà bien avancées. Je pris le temps d'inspirer calmement avant de poursuivre. L'un des nombreux bienfaits que j'avais tiré de mon apprentissage de l'occlumencie, c'était cette faculté à savoir organiser mes pensées et à contrôler mes émotions même dans les pires situations. C'était bien pratique d'ailleurs, cela m'avait bien souvent permis d'éviter de partir au quart de tour à la moindre contrariété et de commettre des actes impulsifs et inconsidérés qui auraient pu me valoir un aller simple pour Azkaban. Il était important de savoir rester maître de soi.

« Evidemment qu'il n'avait pas à te tripoter, ce n'est pas pour rien qu'il y a des règles à respecter, mais toi bien sur, tu n'as rien trouvé de mieux à faire pour qu'il arrête que de lui coller ton poing dans la figure ? »

Je marquais une pause, regardant fixement Jill dans les yeux en m'efforçant de comprendre ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Cet enclin à la brutalité ne pouvait pas être complètement anodin et je me demandais bien ce que pouvait cacher cette réaction aussi impulsive.  Je connaissais suffisamment quel genre de personne était l'ancienne Serpentard pour savoir comment la provoquer un peu et éventuellement la pousser à se dévoiler. Je décidais de lui exprimer le fond de ma pensée:

« Tu vois, autant ce genre de réaction ne m'aurait pas étonnée de la part d'un moldu, autant je me plais à penser que nous sommes un peu plus civilisés que ces stupides primates. » Est ce que je venais indirectement de traiter Jill de primate en la comparant à une moldue ? C'était bien possible et je me doutais que ça n'allait pas lui plaire, mais peut être qu'ainsi elle retiendrait mieux la leçon.

« Il ne t'ait pas venu à l'esprit de simplement lui demander d'arrêter en menaçant d'appeler la sécurité pour le faire sortir en cas de récidive ?»
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MessageSujet: Re: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyLun 20 Juil - 1:33

Ugly Fat
Motherfucker
Jill + Milady


Visiblement, mon acte de contrition ne satisfait pas Milady. Ce qui du reste ne m'étonne pas. En réalité, je n'ai pas vraiment d'excuse. Malgré le fait que je me sente insultée par la comparaison avec un Moldu, je décide de calmer le jeu. De toutes façons, ma cousine est ma patronne et je ne peux pas faire grand chose. Si elle veut me virer, elle n'a qu'à claquer des doigts et le service de sécurité me mettra à la porte illico et sans ménagement. Je m'excuse platement une nouvelle fois.

"Écoutez, je suis désolée. Effectivement, j'aurais dû appeler la sécurité au lieu de réagir impulsivement. Je n'ai pas d'excuse valable pour me racheter, mais je vous demande quand même de ne pas me mettre à la porte. Je vais aller voir le client que j'ai agressé pour lui présenter mes excuses. Et si vous vous le voulez, je peux également aller voir monsieur Black et lui remettre ma démission."

À vrai dire, je suis fatiguée de tout ça. Si Milady veut me mettre à la rue, qu'elle le fasse et qu'on en finisse. En même temps, ce n'est pas la première fois qu'un client agit comme ça et elle le sait. Le gros porc n'a juste pas eu de chance de tomber sur la mauvaise fille le mauvais jour. Toujours est-il que c'est normalement aux patrons de cet établissement de fixer les règles et de s'assurer qu'elles sont respectées. Bien entendu, je ne dirais jamais ça a haute voix à ma cousine, qui m'étriperait probablement sur le champ.

"Quand j'ai dit que n'espérait que cela ne se reproduirait pas, c'était juste un choix de mot un peu malheureux. Bien sur que cela ne se reproduira pas. C'est juste que c'est la première fois qu'un client va aussi loin avec moi et j'ai été un peu choquée, j'ai réagi sans penser aux conséquences de mes actes."

À mes yeux, je me suis suffisamment excusée pour que Milady passe l'éponge. Enfin j'espère. D'ailleurs, je ne pensais pas être capable de mètre de côté mon ego et mon honneur - certains diraient mon orgueil - de côté aussi longtemps, surtout pour garder un travail certes utile mais pas indispensable. Cela dit, j'ai besoin d'un travail de couverture pour Leah et pour les membres de l'Ordre qui pourraient me soupçonner, et je doute que je puisse trouver quelque chose d'aussi tranquille que celui que j'ai au Filet du Diable. Si on excepte les poivrots et les obsédés sexuels (bien que ce soit quatre vingt pour cent de la clientèle de l'établissement), les horaires ne sont pas contraignantes et mes collegues sont sympathiques. Au final, la decision revient à Milady. Je le regarde dans les yeux en attendant sa réponse, malgré tout assez tendue.


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MessageSujet: Re: Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady Ugly Fat Motherfucker - Jill & Milady EmptyVen 24 Juil - 17:21

Ugly Fat Motherfucker [Jill]

En réponse à mes réprimandes, ma cousine renouvela ses excuses. Elle se répandit de nouveau en explications qui se révélèrent bien plus convaincantes cette fois. Mais à ses dires je compris qu'elle se faisait une fausse idée de la raison de mes sermons. Elle semble à la fois pessimiste et résignée quand au sort qu'elle pense que je lui réserve alors que je ne cherchais qu'à comprendre ce qui lui était passé par la tête pour m'assurer que cela n'arrive plus. Je sens bien qu'elle commence à sentir à cran, fatiguée de subir mes remontrances assassines. Ce n'était pourtant pas mon but de l'enfoncer et de piétiner son égo en froissant sa fierté. Je décide de désamorcer la situation en clarifiant un peu les choses. Il était parfaitement inutile qu'elle continue à s'inquiéter, toute cette tension était vaine.

« Il est inutile que tu ailles voir Lucius et je n'ai pas l'intention de te renvoyer. » Si tel avait été le cas, je ne serais pas en train de perdre mon temps à avoir cette conversation avec elle et Jill serait déjà en train de ramasser ses affaires. Je suis plutôt du genre expéditive, j'ai l'habitude d'aller droit au but, non de faire durer vainement les choses. « Tu peux aussi laisser tomber les formalités, on est entre nous. » J'ajoutais avec un sourire qui se voulait apaisant.

S'il est vrai que dans le cadre du travail, ici au Filet du Diable, j'étais la patronne de Jill, elle faisait tout de même de mon sang et nous avions le même âge à une année près. A mes yeux, le fait qu'elle me vouvoie était plus étrange qu'autre chose, cela ne me gênait absolument pas qu'elle s'en abstienne. J'avais moi même trouvé plus naturel de la tutoyer. J'entrepris de faire quelques pas dans la salle, réfléchissant à la meilleure manière de poursuivre. Si j'avais entrainé Jill pour discuter ici, ce n'était pas seulement pour mettre les choses à plat mais aussi pour trouver une solution afin de parer à ce type d'incidents. La clientèle du Filet du Diable était diverse et variée, on trouvait autant de riches gentleman que de voyous et tous n'étaient pas forcément très respectueux envers le personnel. Néanmoins, le cabaret avait une réputation à tenir, l'endroit se voulait classe et luxueux et la satisfaction des clients restaient la priorité.  

« Ecoute, je sais qu'il n'est pas toujours facile de rester polie et souriante quand on a affaire à ce genre de type. Je te cache pas que j'avais moi même très envie de lui fermer définitivement sa grande gueule. Seulement, garder le contrôle et sauver les apparences c'est essentiel, je suis sure que je ne t'apprends rien. »

Je parlais par expérience car en vérité, plus on a de choses à cacher, plus il faut se donner du mal pour paraître irréprochable afin de ne pas attirer les soupçons. C'était dur parfois d'être contraint de s'écraser et faire des courbettes. D'ailleurs, je devinais que ma cousine avait du faire taire son propre égo pour accepter mes réprimandes sans broncher et me présenter ses excuses pour une chose que j'en étais sure, elle ne regrettait pas réellement. Comme je venais de le lui confesser, j'avais moi même fortement désiré apprendre à l'autre enflure arrogante ma façon de penser. Bien sur, je m'étais abstenue. Pour son propre bien, Jill devrait elle aussi apprendre à faire profil bas, mais de toute évidence, elle était déjà sur la bonne voie. Elle avait réussi à ne pas s'emporter à mon insulte et à ne pas afficher sa contrariété. Lasse de tourner en rond, je m'approchais de la table basse où je fis apparaître une bouteille d'Hydromel et deux verres « empruntés » au bar d'un coup de baguette. Quitte à poursuivre cette conversation autant le faire dans une ambiance plus agréable, d'autant plus que j'avais envie d'un verre.

« Si je te dis tout ça, c'est pour toi. » Commentais-je tout en offrant un verre à ma cousine. Elle n'était plus vraiment en service pour l'instant, alors aucune raison qu'elle se prive. D'ailleurs, Jill avait sans doute mérité une pause après l'épisode avec le gros client arrogant.

« Après si tu as vraiment envie de cogner des gens, ça peut facilement s'arranger. Tu pourrais éventuellement faire quelques combats dans l'arène. Tu as peut être simplement besoin d'une échappatoire pour te défouler ? »
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